Bertrand Cantat en a fini avec la justice

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A partir de vendredi, Bertrand Cantat, le leader de Noir Désir, pourra quitter le territoire français et s’exprimer publiquement sur l’affaire Marie Trintignant. Son contrôle judiciaire arrive en effet à son terme.

Le chanteur de Noir Désir, Bertrand Cantat, en a fini avec la justice: son contrôle judiciaire, imposé depuis sa libération conditionnelle en octobre 2007, arrive à son terme jeudi, le leader de Noir désir, condamné pour le meurtre de Marie Trintignant, ayant purgé sa peine.

Le 27 juillet 2003, Marie Trintignant, en tournage en Lituanie, était transportée dans un coma profond à la suite d’une violente dispute dans la nuit avec Bertrand Cantat. Transportée à Paris, elle devait décéder le 1er août des suites des coups portés par son amant.

Le leader du groupe Noir désir, 46 ans, avait été condamné en mars 2004 à huit ans de prison par la justice lituanienne pour le meurtre de l’actrice. Six mois plus tard, il avait été transféré à sa demande en France à la prison de Muret, près de Toulouse. Détenu modèle, il avait pu bénéficier d’une liberté conditionnelle pour bonne conduite en octobre 2007, après avoir purgé la moitié de sa peine.

Le contrôle judiciaire de l’artiste, effectif jusqu’au 29 juillet 2010, lui imposait notamment de s’abstenir de produire tout ouvrage ou oeuvre audiovisuelle liée à la mort de Marie Trintignant et également de ne pas s’exprimer publiquement sur ces faits. Etant astreint à ne pas quitter le territoire français, le chanteur partageait sa vie entre Moustey (Landes), où il possède une maison, et Bordeaux, où résidaient ses deux enfants et leur mère, son ex-compagne Kristina Rady.

Depuis sa remise en liberté, Bertrand Cantat avait discrètement repris ses activités musicales, principalement avec Noir désir.

Focusvif.be, avec Belga

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