Critique | Musique

Nirvana – Nevermind (Deluxe Edition)

GRUNGE | Le manifeste de Nirvana a 20 piges. Cela se fête avec une ressortie en édition Deluxe et SuperDeluxe -aussi incongrue que la démarche commerciale puisse paraître eu égard à la posture misanthropico-je-m’en-foutiste de l’objet.

GRUNGE | Le manifeste de Nirvana a 20 piges. Cela se fête avec une ressortie en édition Deluxe (écoutée) et SuperDeluxe (pas reçue, mais avec un mix, un live et un DVD en plus) -aussi incongrue que la démarche commerciale puisse paraître eu égard à la posture misanthropico-je-m’en-foutiste de l’objet. Pour ceux qui trouvaient le résultat final trop poli, l’édition Deluxe propose sur un 2e CD les premières sessions au Smart Studio de Madison -avec Chad Channing encore à la batterie- et surtout les Boombox rehearsals, démos au son crasseux, mais à la puissance grisante. Tout est déjà là: non seulement la structure des chansons (et même les soli, comme celui qui point sur Smells Like Teen Spirit), mais également la rage et le dégoût (de soi, des autres). Une colère typique de l’époque, assommée par l’artificialité et le cynisme des années 80, mais qui résonne pourtant toujours aujourd’hui. Here we are…

L.H.

Nirvana, Nevermind (Deluxe Edition), distribué par Universal. *****

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