Critique | Musique

Jacques Schwarz-Bart Quartet – The Art of Dreaming

Philippe Elhem
Philippe Elhem Journaliste jazz

JAZZ | Se concentrant sur le seul ténor, Schwartz-Bart est un melting-pot d’influences dont il a su dégager un style propre, à mi-chemin entre Coltrane et Rollins.

JACQUES SCHWARZ-BART QUARTET, THE ART OF DREAMING, NAÏVE / AZTEC MUSIC CM 2324 (PIAS) ***

JAZZ | Le saxophoniste français délivre le plus souvent sa musique, inscrite dans un post-bop assumé, avec une fraîcheur à laquelle ses trois comparses, le pianiste Baptiste Trotignon, le contrebassiste Thomas Bramerie et le batteur Hans Van Oosterhout, ne sont pas étrangers. Se concentrant sur le seul ténor, Schwartz-Bart est un melting-pot d’influences dont il a su dégager un style propre, à mi-chemin entre Coltrane et Rollins (on ne peut, certes, avoir de meilleurs maîtres, même si aujourd’hui ils sont à peu près ceux de tout le monde). Le seul reproche que l’on puisse faire à ce disque est d’avoir flanqué les titres au tempo vif des sempiternelles ballades « atmosphériques » qui banalisent sérieusement l’ensemble.

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