Serge Coosemans

George W. Bush, peintre du dimanche fasciné par les salles de bains

Serge Coosemans Chroniqueur

Où le roi des geeks adapte Beaucoup de bruit pour rien, George W. Bush peint des salles de bains, Los Ultimos Dias et Hours font dans le pathos anxiogène, et Andrew Weatherall sort un album et fait rire les Beatles de l’electro, c’est-à-dire Kraftwerk.

Joss Whedon, le roi des geeks hollywoodiens, a réalisé une adaptation de Beaucoup de bruit pour rien, comédie romantique de William Shakespeare transposée pour le coup à l’époque contemporaine. Recherche de crédibilité? Pas étonnant quand on voit les thèmes déjà développés dans Buffy ou The Avengers? Den of Geek, comme beaucoup de britanniques dès que l’on s’attaque à leur patrimoine littéraire historique, prend le temps de tenter de répondre à beaucoup de questions sur le pourquoi et le comment. Pour rien?

http://www.denofgeek.com/movies/joss-whedon/24406/why-did-joss-whedon-choose-much-ado-about-nothing

C’était un secret bien gardé, « leaké » il y a quelques jours sur le net par un hacker: George W. Bush est un peintre du dimanche. Comme Hitler, diraient certains, mais selon les connaisseurs, ses toiles sont bien meilleures. On se permettra tout de même de sourire devant sa fascination pour les salles de bain.

http://artsbeat.blogs.nytimes.com/2013/02/08/the-secret-art-of-george-w-bush/

Ambitieux blockbuster espagnol, Los Ultimos Dias n’est à priori pas sans rappeler le plutôt nigaud The Happening, où Mark Wahlberg fuyait un étrange phénomène invisible qui faisait bouger la végétation des campagnes et rendait les gens suffisamment cinglés pour mettre en danger l’avenir de l’humanité. Ici, c’est un virus qui fout la trouille de l’air libre à la population. Tout le monde vit donc terré, jusqu’à ce que le héros du film décide de retrouver sa petite amie, paumée à l’autre bout de ce qui reste du monde. Si c’est aussi passionnément ibérique et hystérique que la plupart des films fantastiques sortis en Espagne depuis 10 ans, ça peut le faire grave.

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Un thriller anxiogène aspergé de litrons de pathos, c’est Hours d’Eric Heisserer, où Paul Walker (Les feux de l’amour, Fast & Furious…) interprète avec plus de conviction que d’habitude un jeune père qui lutte dans un hôpital détruit et évacué de la Nouvelle-Orléans d’après Katrina pour maintenir sa fille en vie. Le challenge étant que c’est un bébé dans une couveuse dans une ville sans électricité livrée aux pillards.

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Alors que sort son 19e album (de l’electro-disco camé et lent, sous le nom The Asphodells, enregistré en compagnie de Timothy J Fairplay), Andrew Weatherall livre quelques belles sorties au Guardian, expliquant notamment comment faire rire Kraftwerk.

http://www.guardian.co.uk/culture/2013/feb/06/andrew-weatherall-guardian-interview

Kraftwerk qui sont désormais comparés aux Beatles en terme d’importance musicale historique. Ce qui n’est que justice.

http://www.bbc.co.uk/news/entertainment-arts-21361330

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