Lemmy Motörhead: après l’autobio de 2002, le film hommage de 2010/2011

Où Outcast vous fera peut-être crier Hé Ya de trouille, Popol Vuh compile sa musique pour Herzog, Lemmy a droit a son film lui aussi, et l’on reparle de Morning Parade, hahaha…

Habile montage faisant passer le film pour plus glauque qu’il ne l’est réellement ou véritable avant-goût d’un scénario pervertissant à souhait le canevas désormais classique du couple adolescent maudit par le surnaturel pour le tirer vers une vision adulte et éprouvante de ce type d’horreur? Ce vendredi, on l’ignore et comme Outcast est en principe présenté à Cannes, on va rester encore quelques mois dans le mystère avant que critiques et langues ne se délient. Loup-garou? Démon? Tout ce qu’on sait, c’est que La Bête doit Mourir et que celui désigné pour la tuer n’est autre que James Nesbitt, acteur irlandais jusqu’ici peu présent dans des couillonnades. On sait aussi que la majorité du film se passe dans une banlieue HLM glauque de la région d’Edimbourg. Glauque mais fictive, d’où sans doute l’importance d’un certain contexte urbain dans le film… Qui peut être très bien. Ou très c…

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À partir de 1972, durant près de 15 ans, une relation de travail intense et passionnée s’est tissée entre Florian Fricke, leader du groupe Popol Vuh, et le réalisateur Werner Herzog, alors aux sommets de sa gloire artistique et publique. Il aura au final confié aux musiciens la bande originale de cinq de ses films, parmi lesquels quatre de ses classiques absolus (outre Heart of Glass, il s’agit d’Aguirre, Fitzcarraldo, Nosferatu et Cobra Verde…). Une musique souvent visionnaire, électronique, qui préfigure l’ambient et le new-age tout en incluant des éléments psychédéliques, du rock progressif, de la musique folklorique et religieuse, etc… Un luxueux coffret reprenant tous ces enregistrements, accompagnés d’un volumineux livret de textes et de photos, vient de sortir. Certains parlent déjà de testament définitif d’un groupe qui n’a jamais été meilleur qu’en travaillant pour le cinéma…

http://boomkat.com/cds/374000-popol-vuh-the-werner-herzog-soundtracks-deluxe-box-set

Comme à l’école, quand on pouvait résumer la version Disney plutôt que de lire le Jules Vernes dont elle était inspirée, si l’envie vous passe de lire l’autobiographie de Lemmy Kilmister, White Line Fever, vous pouvez toujours vous rabattre sur Lemmy, documentaire de près de deux heures consacré à la même bestiole, pour rappel chanteur des légendaires Motörhead. « 49% enc… de sa m… 51% fils de p… », c’est le sympathique slogan de cet hommage de fans un peu béats, où défile aussi à l’exercice du témoignage, transi d’admiration, tout le gotha rock de ces dernières années, de Dave Grohl à Ozzy Osbourne. Là aussi, un testament en bonne et due forme. Sauf que Lemmy, de la race des princes de l’excès, les enterrera tous, comme c’est parti…

http://www.villagevoice.com/2011-01-19/film/fawning-rock-doc-lemmy-is-no-ace-of-spades/

Attention, chutes de LOL. Les Inrocks nous expliquaient l’autre jour comment fabriquer un groupe de rock anglais en suivant la stratégie de Morning Parade, combo de jeunes Britons décrits par le magazine comme probable carton de l’année 2012. Après lecture de l’article et de notre commentaire, un lecteur espiègle nous a envoyé le lien suivant. 15 heures plus tard, on n’a pas fini d’en rire.

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Serge Coosemans

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