Critique

Jewish Connection

© DR

Sam Gold, un jeune juif hassidique d’une communauté new-yorkaise, se laisse entraîner dans « l’importation de médicaments », en fait un trafic international d’ecstasy qui lui rapportera beaucoup d’argent… et la vie facile. Quoique… Belle interprétation de Jesse Eisenberg, celui du Social Network.

Brooklyn. Fin des années 90. Sam Gold, 20 ans, peine à trouver ses marques sur la voie stricte tracée pour lui par la communauté juive hassidique dont il fait partie. Quand son voisin, Yosef, lui propose de faire passer des « médicaments » venus d’Europe sur le sol américain, Sam accepte sans beaucoup d’hésitation. Réalisant très vite la vraie nature des pilules ainsi acheminées, il se laisse gagner par la fièvre de l’argent facile et la promesse d’un train de vie pour le moins frénétique. Et Jewish Connection d’adopter bientôt la forme d’une inexorable spirale descendante, doublée d’un récit d’apprentissage tout sauf… orthodoxe.

Inspiré d’une histoire vraie, un premier film de facture classique, aux intentions certes honnêtes mais dont l’enjeu aussi mince que prévisible s’accommode mal d’une linéarité par trop scolaire. De tous les plans, le jeune Jesse Eisenberg n’y déploie pas moins un jeu proprement virtuose, justifiant, et plus encore, l’enthousiasme soulevé par sa récente prestation dans The Social Network.

Jewish Connection, drame de Kevin Asch, avec Jesse Eisenberg, Justin Bartha, Q-Tip. 1h29.

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Nicolas Clément

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