Lady Gaga chanteuse de Queen le temps d’une tournée?

Ou My Reincarnation s’intéresse aux salariés appelés à de grandes responsabilités, l’abomination Queen + Gaga s’annonce, Nicolas Winding Refn se raconte, et Scorcese fait revivre le Beatle tranquille.

Financé par des internautes, My Reincarnation est un documentaire relatant l’étrange histoire d’un garçon d’origine tibétaine élevé en Italie. Il aspire à une vie occidentale pépère: le boulot en costard, les ordinateurs, la bagnole, la maison… Mais son père ne l’entend pas de cette oreille et est d’ailleurs persuadé que ce bon gars à la mauvaise peau est en fait la réincarnation de son frère, qui était au Tibet une personnalité religieuse importante. Jusque là tout va bien, si ce n’est que le jeune homme commence à avoir des visions, notamment de sa propre mort et, au décès de son paternel, retourne au pays en véritable héros, assumant donc totalement la possibilité d’être la réincarnation de son oncle. Le tout semble raconté sans (trop de) préchi-prêcha, prenant le point de vue de ce geek soudainement complètement dépassé par les croyances de son peuple et les éventuelles forces du destin. Bref, c’est bien plus subtil, intriguant et ouvert aux interprétations variées qu’un reportage de Bruno Clément!

http://trailers.apple.com/trailers/independent/myreincarnation/
http://www.kickstarter.com/projects/802245098/my-reincarnation

—

Un autre documentaire où planent quelques bouddhisteries, c’est Living in The Material World, qui n’est pas consacré à Madonna comme on pourrait le penser mais bien à George Harrison, le plus tranquille des Beatles, lui aussi mystique à ses heures. Au menu: trois heures trente de film, entre archives, « rare footage » et interviews plus récentes. L’atout majeur: c’est Martin Scorcese qui réalise! Ah oui, tout de même…

http://www.huffingtonpost.com/2011/10/05/george-harrison-documentary-the-beatles_n_996435.html?ncid=edlinkusaolp00000003

—

Lady Gaga sera-t-elle un jour la chanteuse du groupe Queen? Il en est actuellement question, le plus sérieusement du monde, les musiciens survivants l’imaginant bien remplacer Freddie Mercury le temps d’une tournée… Après les robes de viande, les moustaches queer et les marcels de gymnastes? C’est pas pire que le chanteur des Cult chez les Doors ou Sammy Hagar chez Van Halen, finalement…

http://www.nme.com/news/queen/59642

—

Le bizarroïde Drive sortait en France ce mercredi et, dans les colonnes du Monde, Nicolas Winding Refn partageait sans langue de bois et avec une franchise désarmante le souvenir de ses premières heures à Hollywood, entre déception de voir Harrison Ford refuser de mourir à la fin d’un film potentiellement génial, les débuts de son amitié avec Ryan Gosling née à l’écoute d’un tube improbable de REO Speedwagon dans une voiture et le fait que les médicaments contre les rhumes recommandés par les stars du cinéma, ça défonce grave. Le genre d’interviews que l’on demande à lire plus souvent!

http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/10/04/nicolas-winding-refn-je-ne-savais-plus-ou-j-en-etais-j-etais-defonce_1581986_3476.html

Serge Coosemans