Megamind, c’est dur de ne plus avoir d’ennemi

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On ne reprochera pas à Megamind d’avoir tenté de joué un brin avec le genre du film de super-héros… Mais il manque tout de même un peu de piquant dans la narration de ce film d’animation aussi bien que dans certains de ses personnages. Dommage.

C’est l’histoire d’un super-méchant doublé d’un loser patenté. Ayant pour unique dessein de faire régner le mal sur Metro City, celui-ci voit ses efforts pathétiques réduits à néant par MetroMan, le protecteur bienveillant de la cité. Jusqu’au jour où, contre toute attente, Megamind réussit à éliminer son rival, pour découvrir dans la foulée que, privée de son meilleur ennemi, sa vie se voit singulièrement dénuée de piment. Et d’entreprendre de lui façonner un remplaçant de son cru, Titan.

S’il y a là assurément une base alléchante, Megamind ne tient cependant pas toutes ses promesses. La faute en incombe moins à ce génie du mal rarement à court d’arguments maléfiques et rock’n’roll, qu’à un encadrement guère à la hauteur (Titan, en particulier, peine à tenir son rang), là où la narration tend parfois à s’égarer. Ces limites posées, ce méga clin d’oeil animé aux films de super-héros ne manque assurément pas de saveur.

Megamind, film d’animation de Tom McGrath, avec les voix françaises de Kad Merad, Franck Dubosc, Géraldine Nakache. 1h35.

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J.F. Pl.

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