Critique | Musique

JJ Doom – Keys to the Kuffs

Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

HIP HOP | Rappeur masqué et anonyme, MF Doom a eu une vie avant de prendre le maquis hip hop. Avec le projet JJ Doom, il renoue en quelque sorte avec ses origines.

JJ DOOM, KEY TO THE KUFFS, DISTRIBUÉ PAR LEX/COOP. ***

HIP HOP | Rappeur masqué et anonyme, MF Doom a eu une vie avant de prendre le maquis hip hop. S’il a grandi du côté de Long Beach, NY, Daniel Dumile est né en 1971, à Londres. Avec le projet JJ Doom, il renoue en quelque sorte avec ses origines. Produit par Jneiro Jarel, autre tête brûlée de La Nouvelle-Orléans, Key to the Kuffs pioche l’un ou l’autre sample dans le paysage sonore briton. Au générique apparaissent même les noms de Damon Albarn (Blur) et Beth Gibbons (Portishead). On les remarque pourtant à peine, leur écho noyé dans une production sombre à souhait (Bite the Thong), le genre de trame sonore dans laquelle Doom adore traîner son flow grailleux. Parfois, l’éclaircie pointe (Winter Blues). Mais dans l’ensemble, Doom concasse les mots avec le même humour à froid. Ni une surprise totale, ni un changement de paysage radical, donc. Dans le genre (rap alternatif, pour faire court), il n’en reste pas moins une plaque brillante, urbaine et grésillante à souhait.

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