Critique

L’Amérique en prime time (1 & 2)

© The Documentary Group/Logan Schneider
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

De l’époque où les papas avaient raison et les mamans restaient à la maison à celle où dad n’a plus rien à perdre et court droit au désastre ce documentaire décortique l’évolution du père dans les séries et les sitcoms.

DOCUMENTAIRE DE LLOYD KRAMER. ****

Ce samedi 24 novembre à 22h35 sur Arte.

« On ne peut pas tomber amoureuse de papa. Maman a déjà essayé », glissait Audiard dans les dialogues de La Chasse à l’homme. La figure paternelle n’en est pas moins un personnage fétiche et chéri des séries télé. De l’époque où les papas avaient raison et les mamans restaient à la maison (Father Knows Best) à celle où dad n’a plus rien à perdre et court droit au désastre (Breaking Bad), en passant par Archie Bunker qui jouait les fiers à bras et se prenait des claques dans un feuilleton politiquement incorrect (All in the Family) se jouant des préjugés, Bill Cosby, le retour d’un paternel avec des couilles, Homer, le géniteur feignasse et irresponsable ou encore Tony Soprano le papa parrain, L’Amérique en prime time décortique l’évolution du père dans les séries et les sitcoms. Extraits en cascade, interviews en pagaille (de David Lynch à Roseanne Barr) et contextualisation politique et sociale… Ce documentaire résume à travers la fiction cathodique soixante ans de vie outre- Atlantique. Produit par la chaîne publique états-unienne PBS, L’Amérique en prime time se penche en quatre temps sur les héros et héroïnes du petit écran. Le deuxième volet diffusé ce samedi étudie le cas des femmes indépendantes (Sex and the City, Desperate Housewives…). Tandis qu’une semaine plus tard, Lloyd Kramer dissèquera les personnages hors norme (freaks, dealers et autres tueurs en série) et ceux au service du bien. Mais au fait: qu’est-ce qu’il y connaît aux femmes, Rick Hunter?

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