Critique

Chewing-gum – Le mystère des bulles de gomme

© Crescendo Films
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Rythmé et inventif, ce documentaire revient sur un véritable phénomène à l’haleine fraîche.

DOCUMENTAIRE DE VASSILI SILOVIC. ***

Ce samedi 17 novembre à 22h15 sur Arte.

Il y a 5000 ans, les Mayas l’extrayaient d’un arbre qu’ils pensaient magique. Certains ont espéré devenir millionnaires en le transformant en caoutchouc pour pneus mais avec sucre et arome, il est devenu objet de saveur. Les Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale en jetaient même dans la foule. Faisant de lui, avec les cigarettes et les bas en nylon, le symbole de la liberté retrouvée. Son destin est pourtant de devenir un déchet sans forme après nous avoir offert un moment de fraîcheur. Ni aliment, ni drogue douce, le chewing-gum est plus qu’un simple produit de consommation facile à trouver et à consommer. Jugé cool par les uns, disgracieux par les autres, il est enjeu financier, symbole de satisfaction immédiate, arme contre la mauvaise haleine, ennemi juré des femmes de ménage et permettrait, paraît-il, de se concentrer et de combattre le stress. Rythmé, ludique, inventif, juste desservi par les interventions inutiles d’insupportables comédiens, Chewing-gum – Le mystère des bulles de gomme raconte la grande histoire de la mastication. Celle d’un mec aussi, bien à l’Ouest, qui détient le record du monde de la plus grosse bulle et se bat pour une bubblegum de qualité. Et puis il y a la journée nationale de la boule de gomme, où des gamins ricains payent 50 cents pour chiquer en classe. L’histoire encore de Ben Wilson, peintre de la chique… L’occasion de devenir incollable sur le sujet.

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