La bibliothèque sans bouquins est-elle encore une bibliothèque?

Où les Driving Dead Girl sont chroniqués par Bayon, Bioshock Infinite s’annonce chiadé, la bibliothèque sans bouquins, ça existe, et Slate compile son gore.

Mieux que de se faire offrir une saucisse sèche par Carlo Di Antonio, mieux que de se faire tailler en pièces par Fabrice Delmeire dans RifRaf, mieux que de lancer sa propre bière façon John Stargasm dans un nouveau bar saint-gillois, quand on est belge et que l’on fait du rock, c’est de se faire chroniquer dans Libération. Surtout si c’est l’inénarrable, légendaire (et souvent incompréhensible) Bayon qui s’y colle, styliste et signature d’anthologie du grand quotidien bobo français. Cela ne leur fera sans doute pas vendre un disque de plus, aux Driving Dead Girl. N’en reste pas moins un très cocasse trophée…

http://next.liberation.fr/musique/01012347620-driving-dead-girl-eloge-du-garage

First person shooter toujours situé dans un univers parallèle à forts relents steampunk et à l’arc narratif blindé de références philosophiques et historiques, Bioshock Infinite est le nouveau volet de la série de jeux ayant pour cadres les villes imaginaires de Rapture et de Columbia. On est cette fois en 1912 et en mission de sauvetage mais mieux vaut un bon quart d’heure de gameplay démonstratif qu’un discours, même court. Dont acte:

http://www.comingsoon.net/news/gamenews.php?id=79639

Une bibliothèque sans bouquins est-elle encore une bibliothèque? Oui, pour le responsable du département de la Drexel University de Philadelphie, qui n’entrepose donc aucun livre mais « stocke le savoir ». Pour ce faire, ordinateurs en série et base de données comptant près de 170 millions d’entrées. Une certaine idée de l’avenir, angoissante ou prometteuse, selon son propre degré luddite.

http://www.time.com/time/nation/article/0,8599,2079800,00.html

Cela manque nettement de Sud-Coréens dans le classement mais Slate US s’est compilé une sélection de grands moments du gore, l’occasion de voir et revoir quelques images troublantes et violentes de l’histoire du cinéma de genre: des corps qui explosent, des os qui craquent, des aiguilles qui s’enfoncent, des trucs aux yeux… Les plus maniaques d’entre vous ne manqueront pas de signaler qu’il manque aussi de solides classiques au menu et qu’un homme se transformant en loup-garou, même douloureusement, ce n’est pas gore. On est bien d’accord mais ces scènes classiques n’en sont pas moins d’excellentes madeleines…

http://www.slate.com/id/2298211/

Serge Coosemans

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