Critique

Avatar

Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Le film événement de James Cameron atterrit enfin sur une chaîne belge, en clair. Et c’est TVI qui diffuse cette histoire aussi inspirée dans l’émotion que dans le recours aux technologies de pointe.

Avatar - Sam Worthington et Zoe Saldana
Avatar – Sam Worthington et Zoe Saldana© RTL

AVATAR, FILM DE SCIENCE-FICTION DE JAMES CAMERON. AVEC SAM WORTHINGTON, ZOE SALDANA, SIGOURNEY WEAVER. 2010. ****

Ce jeudi 8 mars à 20h15 sur RTL TVI.

Soirée spéciale Avatar sur RTL-TVI, avec en ouverture un documentaire, Avatar: au-delà des records, et ensuite bien sûr la diffusion du grand spectacle concocté par James Cameron. Un long métrage qui a donné ses lettres de noblesse à la 3D, par une utilisation tout à la fois très riche (en texture de l’image, en profondeur de champ) et discrète (pas d’effets brutaux venant frapper le regard). Un film à la dynamique narrative très efficace, aussi, même si le scénario n’a rien de particulièrement original (on songe à de nombreux autres films de SF, et bien sûr à l’histoire de Pocahontas). Le récit nous propulse au XXIIe siècle, à une époque où des troupes américaines sont toujours en mission dans des régions à la fois hostiles et riches en ressources. Ce n’est plus l’Irak, ni même le… Venezuela (une ligne de dialogue suggère qu’une intervention y a eu lieu), mais une lointaine planète, Pandora, dont le sous-sol regorge d’un précieux minerai. C’est là que débarque Jake Sully, jeune « marine » paraplégique dont le corps n’est plus apte au combat, mais dont la présence au front s’explique par ses gènes. Il va en effet remplacer son frère décédé, lequel devait commander un avatar, un double de lui-même capable de respirer dans une atmosphère toxique aux humains, et adoptant les caractéristiques physiques de la population locale… Comment Jake entrera en contact avec les Na’vi, comment il tombera amoureux d’une belle et farouche princesse, comment aussi sa mission sera manipulée par sa hiérarchie dans un sens épouvantablement destructeur, le film le narre de très solide façon. La maîtrise des technologies digitales et le souffle épique dont fait preuve Cameron faisant de l’ensemble une expérience cinématographique intense, dans la meilleure tradition hollywoodienne du genre.

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