Critique

À la télé ce dimanche soir: Kismet, ces séries qui changent la vie

L'actrice turque Hatice Aslan sur le tournage du feuilleton "Tulip Era" à Istanbul © Forest Troop
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Elles ont encouragé les femmes musulmanes à surmonter les difficultés du quotidien. A se battre pour obtenir ce qu’elles désirent. A faire valoir leurs droits. A dénoncer les violences dont elles sont victimes.

Des 1001 Nuits au Fiancé étranger, d’Et la vie continue à Fatmagul, les séries turques sont en train de changer la face du monde arabe. C’est Gumus (regardée dans tout le Moyen-Orient, les Balkans et même ailleurs en Europe) qui leur en a ouvert les portes. Vendu dans 45 pays, Gumus représente la femme turque et musulmane moderne. Celle qui réussit dans la vie tout en ayant des valeurs morales fortes. Aujourd’hui, la maison où la série a été tournée se visite. Tant de femmes sont tombées amoureuses du héros que le nombre de divorces a explosé. D’Istanbul au Caire (Egypte), de la Grèce à la Bulgarie en passant par Abu Dhabi, le documentaire, par moments saisissant, de Nina Maria Paschalidou part à la rencontre d’actrices (Songul Oden), de spectatrices, de sociologues, d’avocates, d’un conseiller matrimonial… Et malgré ses quelques défauts, parvient à souligner l’impact de fictions qui brisent le silence et font avancer la société.

  • DOCUMENTAIRE DE NINA MARIA PASCHALIDOU.
  • Ce dimanche 9 mars à

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