Critique

Belle épine

DRAME | Elle a 17 ans, elle s’appelle Prudence… mais pourrait en manquer, quand les circonstances de la vie la laisseront seule dans l’appartement familial.

Elle a 17 ans, elle s’appelle Prudence… mais pourrait en manquer, quand les circonstances de la vie la laisseront seule dans l’appartement familial. Une copine de lycée assez délurée emmènera la jeune fille de « bonne » famille vers les tentations nocturnes du circuit sauvage de Rungis, où des garçons à moto rivalisent de vitesse au péril de leur vie… Des échos de Rebel Without A Cause pour un premier film personnel et attachant, où Rebecca Zlotowski capte bien les élans, les doutes, les désirs et les hésitations d’une adolescence confrontée à la solitude, à une liberté riche de plaisirs potentiels mais aussi de dangers. Le récit s’affiche hors du temps (pas de téléphones portables ni d’Internet) pour mieux placer les personnages face à eux-mêmes. Et face à la dynamique Anaïs Demoustier, Léa Seydoux confirme -dans ce qui restera probablement son dernier rôle d’ado- une présence devant la caméra qui n’a pas fini d’inspirer les cinéastes.

Belle épine, drame de Rebecca Zlotowski. Avec Léa Seydoux, Anaïs Demoustier, Agathe Schenkler. 1 h 20. SORTIE: 30/03. ***

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L.D.

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