Critique BD : SuperF*ckers

Foin des super-héros super-sérieux, en costumes bien griffés et désireux d’inlassablement sauver la planète : les « SuperF*ckers » de James Kochalka ont 19 ans, se cament en passant des heures derrière une console de jeu vidéo, profèrent des insanités à la mitraillette, se trahissent, s’insultent, se dézinguent.

De James Kochalka, Editions Top Shelf (Etats-Unis).

Foin des super-héros super-sérieux, en costumes bien griffés et désireux d’inlassablement sauver la planète : les SuperF*ckers de James Kochalka ont 19 ans, se cament en passant des heures derrière une console de jeu vidéo, profèrent des insanités à la mitraillette, se trahissent, s’insultent, se dézinguent.

On connaissait un Kochalka plus intimiste avec son American Elf, sorte de journal graphique où l’auteur consigne, jour après jour, un strip de quatre cases, poétique ou burlesque. Il fait preuve, avec SuperF*ckers, d’un humour nettement plus ravageur.

De là à y voir une parodie du genre, l’homme s’en défend dans une interview à Comic Book Resources : « Oh, ce n’est pas une parodie. C’est un vrai livre de super-héros : simplement, il est passé par mon filtre, ce qui le rend très Kochalka-esque ! »

V.D.

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