Marley et moi…

© Frédéric Pauwels

Les Ardentes invitent Ziggy Marley et abattent pour la première fois la carte reggae. Ce que ça sent la beuh… On se croirait à Dour.

C’est la première fois et ça ne restera assurément pas la dernière. Avec la visite de Ziggy Marley, le fils de qui vous savez, les Ardentes ont accueilli jeudi, en début de soirée de cette sixième édition, le premier concert reggae de leur histoire. Et autant écrire qu’il a fait son petit effet. Suffisait de voir le monde devant l’Open Air sur le coup de 20h30 et de respirer à pleins poumons les nuages de bords de Meuse pour s’en convaincre. Pour peu, on se serait cru sur la plaine de la Machine à feu. Tomorrow People, Is this Love, Stir it up… Ziggy, qui a récemment sorti son dernier album, Wild and free, disque sur lequel on retrouve quand même Woody Harrelson (Mickey Knox pour les fans de Natural Born Killers), pioche allègrement dans la discographie de papa. On n’est pas en train de révolutionner la musique jamaïcaine mais c’est plus qu’honorable et tout le monde a l’air bien dans ses dreads (Ziggy pourra bientôt balayer avec les siens). C’est surtout, une nouvelle fois, la preuve éclatante que le reggae passe partout et continue de parler aux foules. La relève pourrait d’ailleurs être assurée. Ziggy a écrit une chanson pour son petit dernier dont il a enregistré le premier cri qu’il voulait sur sa plaque. Et Daniel, son fils aîné, chante sur Changes. « Les Marley de la 3e génération ont le potentiel, mais ils doivent beaucoup travailler et faire confiance aux personnes qui bossent avec eux dans la musique. Cela va être très difficile, mais nous allons les aider tout au long du chemin« , annonçait récemment et sérieusement mister Z dans le journal Le Matin. Tu veux qu’on en parle Bob?

J.B.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content