Critique | Musique

Tricky – False Idols

Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

ÉLECTRO | Tricky l’irréductible. Dix-huit ans après Maxinquaye, paru dans la foulée de sa participation au Blue Lines de Massive Attack, le bonhomme reste un cas à part.

Tricky - False Idols

Borné, il s’est entêté à suivre sa route et tenter des choses, quitte à parfois se planter. Présenté comme un retour aux sources, False Idols parvient à éviter les pièges de la redite. C’est sa principaIe réussite: réactiver d’anciennes pistes pour leur donner une nouvelle pertinence. Faussement apaisé, False Idols montre ainsi que Tricky a développé une palette qui n’appartient qu’à lui. La voix immédiatement identifiable, entre grognement parano et spoken word au papier de verre, il dégaine de drôles d’atmosphères nocturnes et urbaines, à peine éclairées par les voix de sa nouvelle protégée Francesca Belmonte ou encore Peter Silberman (The Antlers).

Tricky, False Idols, distribué par! K7/V2.

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