Bons plans sorties pour le week-end (14/06 > 16/06)

Stagiaire Le Vif

Soirées, sorties cinéma, expos et jeunes talents, Focus vous propose un cocktail d’activités pour un week-end mouvementé.

MUSIQUE/CLUBBING

Supafly Party au Bazaar club

Où: Bazaar, Rue des Capucins 63, 1000 Bruxelles

Quand: 14/06/2013

Quoi: Le Bazaar ouvre ses portes au collectif Supafly. Dès 23h, Young Mocro, Fatoosan, MikiGold et Vaneeshua feront vibrer la boite avec des sons hiphop inspires des années 1990, soul, dub, funk, afrobeat. Un collectif belge et féminin. Entrée 5 euros.

www.facebook.com/events/475176642561610

Mr. Wong-Fish Market

Où: Mr. Wong, rue de la Vierge noire, 10-12-14, 1000 Bruxelles

Quand: 15/06/2013

Quoi: Samedi soir, Mr. Wong propose un tour du monde musical. DJ’s australiens, anglais, espagnols et belges se démèneront pour faire danser les oiseaux de nuit sur de la musique house et disco. Au programme, Late nite tuff guy, Fingerman, The Groovers, Marty et Uthantclan’s warm up. Gratuit avant minuit, 5 euros après les douze coups.

www.facebook.com/events/471216686286183

Gabriel Yared en concert

Où: Studio 4, Flagey

Quand: Le samedi 15/06 à 20 h 15

Quoi: Sa première musique de film, Gabriel Yared l’a composée pour un film… belge: Miss O’Gynie et les hommes fleurs de Samy Pavel. Ses plus grandes réussites allaient épouser les images du Patient anglais, La Lune dans le caniveau, La Vie des autres, 37°2 le matin, Camille Claudel, Tatie Danielle, Le Talentueux Mr Ripley, sans oublier Azur et Asmar et A Royal Affair. Le Brussels Philharmonic a mis au programme du samedi 15 juin une sélection de partitions cinématographiques les plus significatives du compositeur français d’origine libanaise. Avec à la baguette de chef d’orchestre un autre spécialiste de la musique de film, Dirk Brossé, une belle soirée en perspective pour les amoureux de bandes originales bien (res)senties!

http://www.flagey.be/

CINEMA

The Bling Ring

Mode et célébrités sont leurs passions, à en devenir voleurs… Jeunes, chics et vides, les personnages du Bling Ring de Sofia Coppola nous emmènent au coeur d’un système qui a de quoi consterner.

Sortie le 12/06/2013 – Notre critique

Rendez-vous à Kiruna

Révélée il y a quatre ans par Les Grandes personnes, Anna Novion retrouve le chemin du nord avec Rendez-vous à Kiruna, un film qui envoie Ernest (Jean-Pierre Darroussin, impeccable), un architecte débordé, en Laponie, afin d’y identifier le corps d’un fils qu’il n’avait jamais (re)connu. Bien balisé a priori, l’itinéraire du road-movie va dévier sensiblement lorsqu’il décide d’embarquer Magnus (Anastasios Soulis), un jeune auto-stoppeur -la première d’une série de rencontres qui vont amener cet homme méfiant, voire indifférent aux autres, à quelque peu baisser sa garde. Si le thème du voyage à la découverte de soi est classique, le ton adopté par Anna Novion est singulier, qui oscille entre la tendresse et une mélancolie assortie d’une drôlerie paradoxale -on songe par endroits à l’esprit laconique des films d’un Aki Kaurismäki. Modeste dans la manière, le résultat témoigne d’une belle sensibilité, pour un film dont le charme opère tout en nuances délicates. A voir.

Sortie le 12/06/2013 – Notre critique

EXPO/SCÈNES

Approximation of the sublime

Où: Aeroplastics Contemporary, rue Blanche, 32, à 1060 Bruxelles

Quand: Jusqu’au 27/07/2013

Quoi: C’est peu dire que les toiles de Terry Rodgers, plasticien américain né en 1947, happent le spectateur. L’oeil est irrésistiblement attiré par ces scènes de pré ou de post-débauche. L’esprit, lui, ne sait pas trop que penser. S’agit-il de porno qui manque son but, qui tourne autour du pot pour le dire platement? Est-ce, à voir les visages et les corps fatigués, l’illustration d’une perception du sexe comme un énième sport de combat? Faut-il en déduire que la chair est triste quand on a lu tous les livres? Difficile à dire. En revanche, l’esthétique néobaroque tourne à plein régime. On passe du plissé d’une étoffe soyeuse au reflet proustien de la lumière sur un verre à vin. C’est là qu’est le paradoxe: le décorum chargé à souhait est peut-être davantage la marque de la suggestion érotique que ne le sont les corps eux-mêmes. Ceux-ci ne semblent pas programmés pour se rencontrer, les regards s’évitent comme autant de flèches qui quadrillent la toile sans jamais créer de lien. A aucun moment on n’imagine le désir se diffuser parmi les personnages représentés. Autre élément troublant pour qui contemple les toiles: l’absence presque totale de repères temporels. Même si tout suggère la nuit, rien ne le dit. C’est donc la tête pleine de questions que l’on s’extrait de l’univers de Rodgers, à peine aidé par les explications qu’il daigne semer au gré des interviews: « Mes tableaux décrivent des mondes imaginaires créés au départ des offres véhiculées par les médias -luxe, richesse, ainsi qu’une version validée de la beauté et du désir, le tout traversé par une dose de réalité. » Reste que l’exposition programmée par Aeroplastics Contemporary est sans doute l’une des plus éclairantes en la matière dans la mesure où elle donne l’impression de pouvoir passer dans les coulisses de l’oeuvre. Outre les toiles, on peut y voir les photographies, les vidéos et -en guise de synthèse- les caissons lumineux qui constituent l’environnement créatif de cet artiste figuratif.

www.aeroplastics.net

Rétrospective Martin Parr

Où: Hôtel Wissinger, 66 rue hôtel des Monnaies, 1060 Bruxelles

Quand: du 29/05 au 27/04/2013

Quoi: Au coeur de l’hôtel Winssinger conçu par Victor Horta, se trouve un échantillon du travail de Martin Parr. Pendant 30 ans, le photographe a sillonné les plages de Thaïlande, de Bali et d’Ukraine, mitraillé les classes moyennes du sud-ouest américain ainsi que les touristes dans les stations balnéaires anglaises. Armé de son appareil et de son flash, Martin Parr, qui devient membre de l’agence Magnum en 1994 n’hésite pas à pointer du doigt les grands maux de la société. Surconsommation, malbouffe, pollution… Si les sujets traités sont graves, le photographe les aborde d’une manière audacieuse. Les couleurs saturées ajoutées à la lumière crue du flash accentuent les défauts d’une société occidentale en totale perdition. Le résultat est décapant.

www.galerieparisbeijing.com

Festival Les Laboréales

Où: Théâtre la Balsamine, avenue Félix Marchal, 1, 1030 Bruxelles et La Bellone, rue de Flandre, 46, 1000 Bruxelles

Quand: du 12/06 au 15/06

Quoi: Le théâtre La Balsamine et La maison du Spectacle La Bellone mettent à l’honneur des jeunes créateurs tout juste sortis de leurs écoles. Maxime Toussaint, Damien Petitot, Clément Thirion, Lorette Moreau, Oshin Albrecht, Mélissa Mabesoone et Madely Schot expérimenteront l’espace scénique à leur manière en proposant des installations et performances vocales, sonores et visuelles.

www.bellone.be/fra/events.asp et www.balsamine.be/index.php/Saison2012-2013/FestivalLesLabor%C3%A9ales

Ivanov

Où: Palais des Beaux-Arts, rue Ravenstrein 23, 1000 Bruxelles

Quand: le 14 et 15/06/2013

Quoi: Du Tchékhov persan de l’Iranien Amir Reza Koohestani connu du Kunsten. A voir. Picturales, ses mises en scène -esquissées dans le réalisme et la vidéo- dévoilent d’excellents interprètes imbibés dans les galères du pays, ses moeurs, sa « liberté ». Dans Where Were You On January 8th? nous étions dans une fiction policière dénonçant la psychose collective, sans cri ni hystérie, juste six personnages pris dans un tourbillon de coups de fil et SMS. Comme Asghar Farhadi -réalisateur d’Une Séparation-, Koohestani dessine ses drames dans la pudeur. Un style iranien? Dans ce Ivanov d’après Tchékhov, il adapte l’anti-héros russe à son époque. L’histoire d’un type inerte, branché à ses écouteurs, face à Sasha l’amoureuse pleine de vie. Un Ivanov inspiré des révoltes arabes et de celles, étouffées, des étudiants, à Téhéran en 2009, ou le désenchantement d’une jeunesse impuissante. « Sur la scène se trouvent un canapé et un lit, écrit la dramaturge, une immobilité neutre car la possibilité de rêver a disparu. Mais qui sait de ces instants de rêves?… »

www.bozar.be

Mécanhumanimal

Où: Musée des arts et métiers, Rue Réaumur, 60, Paris.

Quand: jusqu’au 4/01 2014

Quoi: Quels liens entre l’homme, l’animal et la machine, mais aussi entre la fiction en bande dessinée et le réalisme des inventions de notre temps? Exposition étonnante que celle-ci, qui confronte dans un même lieu la poésie urbaine d’une centaine de planches et d’oeuvres d’Enki Bilal à une sélection de machines, outils et objets issus des collections du Musée des arts et métiers, à Paris. Une manière originale de s’extasier, ou pas, sur le parcours graphique et narratif d’une des rares stars de la bande dessinée, mais aussi, surtout, de découvrir les trésors qui se cachent dans ce musée trop méconnu, fort de plus de 80 000 objets et rempli de merveilles. Cette réflexion sur le matérialisme et la place de l’homme dans notre monde industriel se veut aussi un lieu d’expérimentation, avec des installations en réalité augmentée ou des images tactiles. Mécanhumanimal, qui devrait ensuite se rendre au festival d’Angoulême, co-organisateur de cette expo, fera aussi l’objet d’un livre, à paraître chez Casterman.

http://enkibilal.arts-et-metiers.net

Painting Fucking Tour @ Chaff

Où: Chaff, place du Jeu de Balle, 21, 1000 Bruxelles

Quand: du 8/06/2013 au 4/7/2013

Quoi: Prochain arrêt du Painting Fuckin: la place du Jeu de Balle de Bruxelles. Ce collectif composé de musiciens, photographes, graphistes, sculpteurs expose ses oeuvres comme il le souhaite. « Les galeries ne veulent pas de nous, qu’elles se rassurent, on ne veut pas d’elles. » Fabesko, Fredok, Walter Sene, Sisca Locca, Miette, Gordon War, Do you speak martien, Mr Lib. ou encore Madame Gruiikk font partie de ce collectif qui ne tient pas en place. L’idée est d’accrocher vite fait bien fait ses créations au mur pour ensuite se consacrer à une autre activité: faire la fête.

Plus d’infos sur www.facebook.com/pages/CHAFF/273797652720779

M.V., J.F. PL., L.D, N.A., L.C.

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