Critique | Musique

Moby – Destroyed

Moby, Destroyed , distribué par Pias.

En concert le 30 juillet au Suikerrock, à Tirlement.

POP | Dans le livret qui accompagne son dixième album studio, Moby explique la genèse de Destroyed, disque composé la nuit, dans sa chambre d’hôtel, entre deux dates de concerts aux quatre coins du monde. « Je ne dors pas bien quand je voyage, et le résultat est que j’ai souvent tendance à être éveillé dans des villes où tout le monde est endormi. » Et de préciser plus loin: « Se sentir comme la seule personne réveillée (ou vivante) dans une ville vide est étrange et déconcertant, mais aussi apaisant. »

Sachant cela, il est plus facile de rentrer ou de se laisser embarquer dans Destroyed, album à écouter d’une traite. Nocturne (forcément), éthéré, il aurait pu aussi vite devenir aussi ennuyeux que la vie en tournée qui lui a donné naissance. Et à maints égards, il l’est. Avec 15 titres, Moby rend en effet la nuit insomniaque interminable. Mais il est aussi capable de petits tours de magie (The Right Thing) qui rappelle le triomphe de Play, un disque qui douze ans avant la tendance actuelle, était arrivéà placer un certain spleen urbain dans les hit-parades.

Laurent Hoebrechts

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