Critique

Mississippi Burning

© DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Pendant l’été 1964, trois jeunes militants des droits civiques, venus établir un centre d’inscription électorale pour les Noirs, sont assassinés près d’une petite ville du Mississippi.

FILM POLICIER D’ALAN PARKER. AVEC GENE HACKMAN, WILLEM DAFOE, FRANCES MCDORMAND. 1988. ***

Ce lundi 11 mars à 20h50 sur Arte.

Transfuge du cinéma publicitaire, Alan Parker a connu le succès avec des films aussi différents que Bugsy Malone et Fame (des comédies musicales), Midnight Express (rude plongée dans l’univers carcéral) ou The Commitments (tranche de réalisme à l’anglaise). Ce metteur en scène versatile en diable (il consacra même un film à ce dernier -le diable- avec Angel Heart!) signa l’un de ses tout meilleurs films avec Mississippi Burning, un polar ancré dans l’histoire des Etats-Unis. Un fait divers authentique est à l’origine de cette oeuvre prenante, située dans le Sud profond, dans les années 60. Deux agents du FBI y mènent une difficile enquête dans une petite ville plongée dans l’horreur mais aussi le silence après que trois militants des droits civiques aient disparu dans la région. Sur fond de racisme meurtrier, d’omerta frileuse et de résistance haineuse au progrès, le récit policier ménage tout à la fois le suspense (intense) et un regard éminemment critique sur la société de l’époque. Un formidable Gene Hackman domine une distribution où brillent aussi Willem Dafoe et Frances McDormand.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content