Critique

Bashung faisons envie

© Arte
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Le 14 mars 2009, il cassait sa pipe. Vaincu par le cancer. Deux ans plus tard sortait Tels Alain Bashung. Douze reprises pour un disque hommage…

DOCUMENTAIRE DE THIERRY VILLENEUVE.

Ce samedi 23 février à 22h45 sur Arte.

Le 14 mars 2009, il cassait sa pipe. Vaincu par le cancer. Deux ans plus tard sortait Tels Alain Bashung. Douze reprises pour un disque hommage se glissant dans les mots de ses auteurs Boris Bergman et Jean Fauque que l’Artiste, avec un grand « A », mélangeait et malaxait de ce timbre inimitable. Réalisé par Thierry Villeneuve (déjà responsable d’un documentaire sur Louise Attaque), Bashung Faisons Envie se promène quelque part entre le portrait et le making of. Entrecoupés par des extraits d’interviews du grand Alain, Mathias Malzieu, Matthieu Chedid, Keren Ann, Gaëtan Roussel, Vanessa Paradis, Miossec, et autre Christophe évoquent l’homme, sa vie, son oeuvre. On y parle de père inconnu, d’un fan inconditionnel de Johnny Cash, d’un type un temps rejeté par le milieu du rock alors impitoyable. Puis aussi du plus grand crooner du rock français. Un mec que les gens voulaient entendre chanter Gaby et ressemblait plus à Alan Vega et Jerry Lee Lewis qu’à une vedette du top 50. Ce documentaire bien foutu ne donne pas spécialement envie d’écouter le disque hommage mais en procure une irrépressible de retourner farfouiller dans les albums de Bashung.

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