Nos cinq coups de coeur de Dour 2014

King Khan © Olivier Donnet
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Pour en finir avec une édition dominée par le rap et l’électro, cinq coups de coeur du 26e festival de Dour.

King Khan

Si James Brown avait été d’origine indienne, punk dans l’âme et complètement givré, il se serait appelé King Khan. Flanqué de ses tonitruants Shrines, de femme et enfant, le pote des Black Lips (il s’est calmé garantissent ses médecins) a mouillé son slip (mauve moulant), sorti ses plumes et balancé une heure de garage et de soul funky groovy. Who’s the King?

Joey Bada$$

Tyler The Creator ayant loupé sa connexion à l’aéroport (peuvent pas se faire greffer une montre au poignet ces gens…), c’est Joey Bada$$, programmé plus tôt dans la journée, qui a botté des fesses dimanche soir à Dour. S’il a quelques mixtapes à son actif (il écrit poèmes et chansons depuis l’âge de 11 ans), le rookie du hip hop ricain devrait bientôt sortir son premier album officiel. Flow old school, super énergie… Le rappeur du collectif Pro Era a laissé la Jupiler Boombox sur le cul. New York 1 – Los Angeles 0.

Nas

20 ans après sa sortie, Illmatic reste un putain de classique. Un classique auquel Nas a fait honneur vendredi soir du côté de la Last Arena. Sur des images d’un New York eighties, le rappeur east coast a revisité son premier album avec un tout gros son et devant une toute grande foule. Pertinent et percutant.

Phoenix

« Je parie une pinte que tu connais au moins quatre morceaux de Phoenix. » Même ceux qui pensaient très mal connaître le groupe versaillais se sont rendus à l’évidence. La bande à Thomas Mars est une usine à tubes. Un Phoenix à son image. Propre, sobre et méchamment efficace. Phoenixmania…

The Gaslamp Killer

Signé sur le label Brainfeeder de Flying Lotus avec lequel il a créé les soirées Low End Theory, le producteur du premier Gonjasufi est un sorcier du beat. Juif aux racines turques, libanaises, mexicaines et lithuaniennes, William Benjamin Bensussen (c’est son vrai nom) a fait danser Dour avec ses « instrumental psych dirty beats ». The sound of LA.

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