Le cinéma descend du cirque, les singes descendent du pop-corn

Où des pièces de prestige s’adaptent à l’écran par des réalisateurs renommés, Hollywood kiffe le primate, Biosphere sort un album accidentellement prophétique, et Coppola présente un trailer déroutant…

Grosse tendance des mois à venir: de grands réalisateurs adaptent des pièces de renom au cinéma. Après le Carnage de Polanski annoncé il y a quelques jours, s’ajoutent en effet à la liste des choses à voir (ou pas) à venir tout un tas de films signés Steven Spielberg, George Clooney, Neil Jordan, William Friedkin, ect… et tous inspirés de succès théâtraux. Pronostics perso: Killer Joe de Friedkin, oui. Les Misérables avec Hugh Jackman, peut-être pas.

http://latimesblogs.latimes.com/culturemonster/2011/08/stage-to-screen-ides-of-march-carnage-killer-joe-war-horse-and-more.html

A l’occasion de la sortie du reboot de La Planète des Singes et parce qu’est en Angleterre simultanément distribué le documentaire Project Nim, sur la vie d’un chimpanzé étudié par des scientifiques, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que les singes et le cinéma, c’est déjà une vieille histoire. Probablement parce que le cinéma descend du cirque, parce que dès 1933 et King Kong, les histoires de singes descendirent du pop-corn et puis aussi, parce que l’humain est depuis toujours fasciné par ses plus proches cousins du règne animal.

http://www.guardian.co.uk/film/2011/aug/03/monkey-film-rise-planet-apes

Bouclé en février dernier, N-Plant est le huitième album de Geir Jenssen sous le nom de Biosphere. Un disque ambient conceptuel, inspiré par une enquête sur l’état des centrales nucléaires au Japon. Un disque qui prend évidemment une dimension prophétique depuis le 11 mars 2011, même si son auteur se défend de toute tentation pacorabanesque et livre même une musique bien davantage apaisée que sur plusieurs de ses dernières oeuvres.

http://www.chronicart.com/musique/chronique.php?id=12131

3 minutes et 20 secondes et ce n’est pas la durée du trailer qui est vraiment le plus déroutant, plutôt son contenu, entre série B assumée, hommage au cinéma de genre des 100 dernières années et jeu aussi intellectuel que technique. Francis Ford Coppola présente Twixt et des bulles avec des points d’interrogations apparaissent à côté de nos visages circonspects.

http://www.denofgeek.com/movies/1002072/new_trailer_francis_ford_coppolas_twixt.html

Serge Coosemans

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