Le casting de The Big Lebowski réuni

© Universal

La semaine dernière se tenait l’une des éditions 2011 du Lebowski Fest, la célébration de l’oeuvre culte des frères Coen, The Big Lebowski, en présence du casting au grand complet – ou presque.

Jeff Bridges, John Goodman, Steve Buscemi, John Turturro, Julianne Moore… Rares sont les films à pouvoir rassembler une telle brochette d’acteurs treize ans après leur sortie en salle. Mais The Big Lebowski a depuis bien longtemps quitté le registre de la simple archive cinématographique pour rejoindre le panthéon tant convoité des oeuvres intemporelles. Quoi de plus normal, dès lors, que de retrouver le Dude, Walter, Donny et Jesus réunis pour les besoins de la promo du film au format blu-ray (disponible chez nous le 29 septembre)? Il faut dire que, depuis sa sortie en 1998, le chef-d’oeuvre des frères Coen est devenu l’objet d’un véritable culte. Chaque année depuis presque dix ans, Louisville, aux Etats-Unis, accueille le Lebowski Fest, sorte de convention consacrée au film de boules (hum…) le plus déjanté de l’histoire du cinéma. Un rassemblement communautaire qui, au fil du temps, a fini par essaimer un peu partout, en Amérique comme à l’étranger. De Chicago à Seattle, en passant par Austin, Londres ou encore Edinbourg, les congrès lebowskistes sont l’occasion pour les Archievers – surnom que se donnent les fans du film entre eux – de se replonger dans l’univers imaginé par les frères Coen.

Concours de bowling, projection du film, cosplay ou encore concerts en tous genres, les Lebowski Fest s’apparentent à de véritables festivals à la gloire du Dude et de sa clique de joyeux timbrés. Le tout évidement assaisonné d’une prose sans équivalent. Universal Studio a bien flairé le potentiel fanatisant de l’affaire et s’est associé au Lebowski Fest de New York le 16 août dernier pour promouvoir la sortie du film en blu-ray, avec, cerise sur le gâteau, les retrouvailles du casting d’origine (Jeff Bridges avait déjà gratifié l’édition 2005 de Los Angeles de sa présence). Si le Dude (Bridges) et son fidèle acolyte Walter (Goodman) ne semblent pas avoir pris une ride, l’inoubliable Jesus (Turturro) n’a, quant à lui, plus rien du dandy des pistes au déhanché lascif qu’il était. Ne manquaient à l’appel qu’une poignée de nihilistes, le Big Lebowski himself et son pince-sans-rire de bras droit (Philip Seymour Hoffman) et le mythe renaissait de ces cendres… Mais s’est-il jamais éteint?

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N.P. (stg)

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