Un petit Dour de New Young Pony Club

Pendant que le ciel se faisait de plus en plus gris, New Young Pony Club a repeint le monde en noir à coups de clavier et de guitare. Et on a plus peur du noir maintenant.

Comme un présage, le ciel a commencé à s’assombrir quelques minutes avant le concert de New Young Poney Club. Et les premières gouttes sont tombées sur le festival. Mais ce n’est rien, le show des Londoniens se déroulait sous chapiteau. Et à vrai dire, on ne sait pas si l’averse a perduré, tant le groupe a capté notre attention et nous a fait oublier l’extérieur.



Le groupe, mixte (3 filles, 2 garçons), a déroulé un set new wave sans faute. Emmenée par un son eighties et sombre, l’énergique chanteuse a réussi à faire danser les spectateurs. Pas de déprime ici. Les intros de basse laissaient parfois entrevoir l’ombre de Joy Division. Tandis que le clavier donnait un ton pop et plus féérique à l’ensemble.



New Young Poney Club a réussi à embarquer le public dans son univers dark et attirant. Ils n’ont en tout cas laissé personne de glace. Un spectateur nous a d’ailleurs interpellé à la moitié du concert :  » Dis, elle est quand même excitante la pianiste, non !? « .  » Euh… « . On ne se prononcera pas. Mais il est certain qu’avec les jolies choses qu’ils nous ont proposées (on parle de la musique là), on aura envie de revoir New Young Poney Club. Et la claviériste aussi…

Maxime Morsa, à Dour

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