Critique

Bullitt

© Warner Bros
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Célèbre pour son exceptionnelle poursuite, Bullitt est aussi un formidable polar porté par un Steve McQueen plus charismatique que jamais. À voir ou à revoir.

FILM POLICIER DE PETER YATES. AVEC STEVE MCQUEEN, ROBERT VAUGHN, JACQUELINE BISSET. 1968. ****

Ce dimanche 27 janvier à 20h45 sur Arte.

Bullitt, c’est évidemment et avant toute chose, pour l’histoire du cinéma, une formidable poursuite automobile. Une séquence d’anthologie, référence absolue du genre. Les rues de San Francisco en vibrent encore, et le cinéphile n’en finit plus de voir défiler dans sa tête les images captivantes d’un Peter Yates filmant, lui-aussi, en quatrième vitesse. Mais c’est aussi un superbe polar, avec un Steve McQueen au sommet de son charisme en flic plus que cool, et une Ford Mustang avalant goulument le bitume pour le plus grand bonheur et la plus grande excitation d’un spectateur « scotché » à son siège. Au départ du récit, le lieutenant Bullitt est chargé de la protection rapprochée d’un gangster qui doit témoigner dans un procès contre la mafia. Laquelle expédie bien évidemment ses tueurs pour empêcher définitivement le « repenti » de paraître au tribunal… Bien des surprises attendent le flic honnête, embarqué malgré lui dans une bien sale histoire. Du fort, du très fort même. Et un rôle en or pour Steve McQueen, auquel un documentaire (McQueen l’indomptable) est consacré par Arte dans la foulée de la diffusion du film.

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