La mort dans la peau

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Jason Bourne est tourmenté par des fragments de souvenirs qui lui reviennent en mémoire et auxquels il ne parvient pas à donner de sens. Un matin, dans la rue, il est alerté par le comportement suspect d’un homme qu’il devine être un tueur envoyé par ses ennemis.

Suite de La Mémoire dans la peau réalisé l’année précédente, ce film porte la série adaptée des romans de Robert Ludlum vers les sommets du genre. Matt Damon est mieux que jamais dans sa peau d’ex-agent secret de choc, « machine » à tuer trahi par ses propres employeurs et désormais condamné à survivre, à se battre, à récupérer aussi une mémoire dont on l’a privé. Poursuivi par ses ennemis, il croyait avoir trouvé un havre de paix en s’isolant dans un coin éloigné avec sa compagne Marie (joué par l’actrice allemande Franka Potente). Mais on a retrouvé sa trace, et le conflit va se voir relancé de spectaculaire manière…

Derrière la caméra, le Britannique Paul Greengrass (qui réalisera le troisième et dernier volet de la saga La Vengeance dans la peau, puis Vol 93 et Green Zone)adopte un style au grain réaliste très impressionnant. Une approche du genre qui influencera logiquement la franchise mère du cinéma d’espionnage, celle de James Bond.

La Mort dans la peau porte à incandescence un scénario implacable. Il assume la priorité donnée à l’action, avec une maîtrise impressionnante des cascades et effets, digitaux ou pas. Mais l’atmosphère est également très soignée, contribuant à créer une tension palpable, qu’aurait sans nul doute appréciée un certain Alfred Hitchcock.

La Mort dans la peau, 20.45 sur TF1.

Thrille de Paul Greengrass, avec Matt Damon, Franka Potente, Brian Cox. 2003.

Louis Danvers

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