Badu, trois petits tours et puis s’en va

© Noah Dodson

En la programmant juste avant Ben Harper, les Ardentes offraient une place de choix à Erykah Badu. Avec un dernier album solide, l’une des meilleures plaques de ce début d’année, ce n’était pas volé.

Le concert démarre bien. En retard (un quart d’heure) et une longue intro (10 minutes). Mais avec un certain panache. La diva arrive sur scène, arborant son éternel port fier, voire hautain. S’arrête, toise un instant le public, puis rejoint son micro. Qui ne fonctionne pas. Soit. La deuxième est la bonne, et la chanteuse de lancer une version aquatique et foisonnante de 20 Feet Tall, suivi d’un extrait de Out My Mind, Just In Time.

Un démarrage tout en lenteur donc, plutôt culotté pour l’heure et l’endroit. La fiesta soul-funk arrive cependant juste derrière. Le public aura alors droit à un groove d’une élégance rare, à la fois racé et soyeux. Après 20 minutes, retour au calme avec la Badu seulement accompagnée au piano. Un dernier coup d’éclat avant de balancer quelques notes de My People.

Cela fait une demi-heure que l’Américain est sur scène et elle la quitte déjà. Un dernier  » Bye Bye Brussels « .C’est ça. Au revoir et encore merci, comme on dit.

Laurent Hoebrechts, à Liège

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