Critique

Ombline

© DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Pour son premier long métrage, Stéphane Cazes s’est investi dans un sujet délicat: la maternité en prison. Pour en tirer un film secouant.

DRAME DE STÉPHANE CAZES. AVEC MÉLANIE THIERRY, NATHALIE BÉCUE, CORINNE MASIERO. 1H35. SORTIE: 12/12. ***

À 20 ans à peine, la vie d’Ombline (Mélanie Thierry) semble déjà se conjuguer au passé: condamnée à trois ans de prison suite à une violente agression, la jeune femme n’entrevoit d’autre avenir que désespérant, moment où elle découvre être enceinte. La naissance de Lucas va venir bouleverser son existence, et lui donner la force d’entamer un combat qui sera aussi celui d’une hypothétique reconstruction. Premier long métrage de Stéphane Cazes (lire son portrait dans le Focus du 7 décembre), Ombline s’attache à un thème peu banal, la maternité en prison, sujet que le réalisateur prend à bras le corps, dépeignant avec vigueur une réalité crue. S’il ne fait pas totalement l’économie ni des clichés du film de prison, ni d’une surenchère mélodramatique, il signe un drame carcéral fort, porté à incandescence par une Mélanie Thierry dont la détermination sans faille génère une profonde émotion.

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