Critique

Sleeping Beauty

DRAME | Premier long métrage de la romancière australienne Julia Leigh, Sleeping Beauty est une fable étrange qui voit une jeune femme officier en qualité de beauté endormie, objet du désir alangui de vieillards fortunés.

Sleeping Beauty, drame de Julia Leigh. Avec Emily Browning, Rachel Blake, Ewin Leslie. 1h41. Sortie: 18/01. **

Première incursion derrière la caméra de l’écrivain australienne Julia Leigh, Sleeping Beauty met en scène une étudiante, Lucy, qui, vivant de débrouille et de petits boulots, se voit un jour engagée dans un réseau de beautés endormies, objet du désir alangui de vieillards fortunés, au coeur de rituels fétichistes n’ayant pour interdit que la pénétration. Si le scénario, dans ces prémices comme dans ses accents bunueliens, ne manque pas d’intriguer, la réalisatrice privilégie une approche essentiellement décorative du propos. Film à l’esthétique méticuleuse, Sleeping Beauty s’en tient à la surface clinique des choses, qu’il fige dans un glacis funèbre. Si le sentiment de trouble morbide est bien présent, celui de vacuité chic et toc n’est jamais bien éloigné, en dépit de la composition fascinante d’Emily Browning -vue également dans Sucker Punch.

J.F. PL.

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