Critique | Musique

Grizzly Bear – Shields

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

POP | Moins grandiloquent et lumineux, plus sombre, sobre et triste, que son immense et glorieux prédécesseur, mais toujours aussi intelligent et sophistiqué, Shields est à la fois un disque direct et un album qui effeuille lentement ses charmes.

GRIZZLY BEAR, SHIELDS, DISTRIBUÉ PAR WARP/V2. ****

POP | Moins grandiloquent et lumineux, plus sombre, sobre et triste, que son immense et glorieux prédécesseur, mais toujours aussi intelligent et sophistiqué, Shields est à la fois un disque direct et un album qui effeuille lentement ses charmes. Le filmique et angoissé Sleeping Ute, la cavalcade Speak in Rounds et ses trompettes finales, l’intermède instrumental Adelma, le single Yet Again, le dépouillé et déprimé The Hunt, le monacal et épique Half Gate… Tout s’entremêle à merveille dans ce qui sonne comme une fresque des limbes. Paysage flou qui hésite entre le paradis et l’enfer, l’apaisement et le tourment, Shields fait la synthèse des trois premiers Grizzly et flotte dans l’au-delà. De la belle ouvrage.

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