Avec URL Badman, Lily Allen prend sa revanche sur les trolls d’Internet

Screenshot du nouveau tube de Lily Allen, URL Badman © DR
Trân Thi-Tiên
Trân Thi-Tiên Stagiaire

Essuyant de nombreuses critiques sur la Toile, Lily Allen revient avec un nouveau tube, URL Badman, et se venge auprès des trolls d’Internet.

La vengeance est un plat qui se mange froid. Lily Allen ne le sait que trop bien. Après avoir souvent été raillée sur Internet, la chanteuse britannique tient sa nouvelle revanche avec URL Badman dans lequel elle se moque des geeks et autres trolls de la Toile. La chanson dresse la caricature du geek: « Je travaille à la maison dans le sous-sol chez mes parents/Je ne trolle pas, je fais un constat/Je ne suis pas un cliché assis dans mon pyjama/Je suis vexé quand on ne m’apprécie pas/Quand je serai grand, j’écrirai pour Vice/Je suis un guerrier analphabète du clavier… » et le clip en fait tout autant: chemise/t-shirt à motif, col serré fermé jusqu’au dernier bouton, lunettes noires épaisses, portant la casquette ou le bonnet, voilà l’image de l’URL Badman selon Lily Allen… Sauf que son archétype du geek fait quand même vachement penser à celui du hipster, la barbe en moins. Bref. Rien de bien méchant dans ce nouveau tube, quand on y repense. URL Badman est une douce revanche pas aussi incisive qu’on aurait pu l’imaginer de la part de la chanteuse britannique qu’on a connue plus rancunière. On se souvient encore de son tout premier tube, Smile, dans lequel elle se venge de son ex-petit ami qui avait rompu avec elle: agression, vol, saccage d’appartement, laxatifs à la pelle et sabotage de concert se succèdent pour redonner le sourire à la jeune britannique. Plutôt vicieuse pour le coup.

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Dans URL Badman, Lily Allen s’en prend donc aux auteurs souvent anonymes dont les critiques peu constructives et blessantes pullulent sur la Toile. C’est qu’elle en a souvent été victime, aussi… Avec son dernier single en date, Hard Out Here, censé critiquer l’objectification -surtout de la femme- dans l’industrie du divertissement, c’est plutôt la chanteuse qui s’est attiré les commentaires critiques pour son clip vidéo que beaucoup d’internautes ont estimé raciste. Elle s’y entoure de danseuses noires pratiquant le « twerk » -la danse à peine suggestive qui incite à l’acte sexuel. Pourtant, Lily Allen s’en défend dans un long tweet auquel elle donne le titre « Privilege, Superiority and Misconceptions » (« Privilège, Supériorité et Idées reçues »). En bref, elle rejette toutes les accusations de racisme dont fait l’objet son clip qui se veut être une satire démontant la misogynie de Blurred Lines de Robin Thicke, notamment. Ensuite, elle concède que si elle dansait aussi bien que ces femmes, ce serait « son cul sur nos écrans » qu’on verrait. Ce n’est pas faute de s’être essayée au twerk deux semaines durant, se défend-elle. Mais elle avoue avoir échoué misérablement. Elle ajoute ensuite: « J’aurais dû porter un bikini aussi, mais je ne l’ai pas fait, j’ai de la cellulite chronique, ce que personne ne veut voir. »

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