Le Goncourt pour Houellebecq, le Renaudot pour Despentes

© Epa

L’écrivain Michel Houellebecq a été couronné par le Goncourt, le plus connu des prix littéraires français pour lequel il était régulièrement cité depuis plus de dix ans, pour son roman « La carte et le territoire ».

Les jurés de l’Académie Goncourt ont consacré l’enfant terrible de la littérature française, l’un des auteurs français les plus connus et traduits au monde, au premier tour par sept voix contre 2 voix à la subversive Virginie Despentes pour « Apocalypse bébé ».

La romancière et réalisatrice a quant à elle été sacrée par le prix Renaudot pour ce roman, un feu d’artifice ironique entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne.

Depuis son premier roman « Extension du domaine de la lutte » en 1994, Michel Houellebecq décrit avec une froideur clinique la misère affective et sexuelle de l’homme moderne, sa solitude absolue.

Dans « La carte et le territoire » (Editions Flammarion), son cinquième roman salué par une critique quasi-unanime, Houellebecq éreinte l’art, l’amour, l’argent, les « people », ironise sur la campagne française et met en scène avec sadisme son assassinat. Il se caricature avec jubilation.

Mais la tonalité du livre est moins désespérée et glauque que celle de ses précédents romans.

L’écrivain avait été évincé du Goncourt en 1998, avec « Les particules élémentaires », et sept ans plus tard, à une voix près, avec « La possibilité d’une île ».

Focus.be, avec Belga

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