Kinshasa Symphony, c’est Benda Bilili! version classique

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Avec les même recettes et les mêmes galères que leurs compatriotes du Staff Benda Bilili, les membres du Kinshasa Symphony sont parvenus à monter un orchestre symphonique digne de ce nom.

Avec Kinshasa Symphony, c’est en quelque sorte le pendant classique à Benda Bilili!que découvre le spectateur, le documentaire de Claus Wischmann et Martin Baer s’intéressant à l’orchestre symphonique kimbanguiste ayant vu le jour dans la capitale congolaise il y a un peu plus de 15 ans.

L’entreprise est passionnante à plus d’un titre, témoignant des efforts, de l’enthousiasme et de la passion d’autodidactes ayant monté cet ensemble dans des conditions pour le moins aléatoires. La débrouille règne en effet (façon répétitions à même la rue, ou câble de frein de vélo utilisé pour remplacer une corde de violon), en écho à un quotidien dont le film prend le pouls, en s’attachant à la vie de l’orchestre et de plusieurs de ses membres. Non sans trouver une vibration proprement magique le temps d’un concert qui, de Beethoven en Carl Orff, réussit à fédérer le public kinois dans un même élan d’euphorie, toutes éventuelles préventions abolies.

Kinshasa Symphony, documentaire de Claus Wischmann et Martin Baer. 1h35.

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J.F.Pl.

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