10 Days Off: In Memoriam (partie 2)

The Last Waltz © 10 Days Off/Dlux fotografie
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Le 20e et dernier festival 10 Days off s’est terminé en beauté avec un joli marathon de 20 heures. Thank you for the music!

(vers la partie 1)

…Douze heures plus tard, même endroit. La dernière ligne droite. Dehors, Gand avance au ralenti, cuvant la dernière soirée des Gentse Feesten. Seuls quelques irréductibles tiennent bon et se sont réfugiés aux 10 Days Off pour une « last waltz ». Eux, on les reconnaît: lui, chemise en jeans, elle débardeur noir, sont restés quasi plantés au même endroit, là où on les avait laissés en bout de nuit. « On est quand même rentrés dormir quelques heures. » Ouf. Quelques-uns siestent directement dans les divans du hall. La majorité occupe cependant le plancher collant du Vooruit. Derrière la table de mix, après Fredo & Thang, les Glimmers sont chargés du sprint final. Un vrai feu d’artifice, qui démarre disco, enchaîne avec l’anthem acapella My House, vire aciiiiid, repasse sur Womack & Womack (Love Wars)… Musiques électroniques, musiques éclectiques… L’arrivée est fixée pour 18h, juste encore le temps de tordre le palpitant avec le classique italo-disco We Just de Moses, puis d’envoyer dans les cordes avec le TV Treated de Neon Judgement. C’est fini? Pas tout à fait. A tout seigneur, tout honneur. C’est Philip De Liser, le patron des 10 Days, qui peut glisser le dernier morceau de l’histoire du festival. Une ultime chanson, et un ultime pied de nez: loin des beats qui ont secoués les clubbers pendant 10 nuits, il balance… Led Zeppelin (Dazed & Confused), avant d’enchaîner avec la Décadanse de Gainsbourg/Birkin. Magique. Une jolie manière en tout cas de clôturer une aventure marquante. RIP 10 Days Off.

Epilogue: 19h15. Alors que l’on commence à s’activer pour tout ranger, la sono a continué de tourner. Elle s’éteindra officiellement avec le mélo-tragique de Ramses Shaffy (Laat Me). « C’est une sorte de Brel hollandais », explique Philip De Liser. Fatigué (« ça va, j’ai quand même pu dormir 1 heure et demie »), le boss est tout sourire. Son festival s’est terminé en beauté avec un joli marathon de 20 heures. Sans esbroufe, ni gadgets carnavalesques. Comme dirait l’autre, thank you for the music…

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