Et si David Guetta faisait de la très bonne pop?

Où le Dirty Soundsystem sort sa compile d’été, David Guetta se défend, la pub se dénonce, la Maison Blanche est doublement attaquée et Hit & Run n’a pas l’air franchement folichon.

Roi des compilations d’été pour geeks musicaux et chichiteux de première (souvent dur d’avoir les playlists!), le duo parisien Dirty Soundsystem, DJ’s et producteurs notamment connus pour leurs collaborations avec Discodeine et Tristesse Contemporaine, livre quelques coups de coeur intemporels à écouter toute la belle saison autour de la pistoche et des pistaches. Leur nouvelle compile, officielle cette fois, sera sinon disponible début juillet… uniquement chez Colette, le fameux concept-store parisien qui donne des envies de génocide hipster.

http://next.liberation.fr/musique/2012/06/22/la-playlist-de-dirty-soundsystem_827793

Entre candeur et provocation, grosse rigolade et bonne analyse, Didier Lestrade DÉFEND David Guetta dans cet article qui n’a pas fini de faire parler de lui au sein de la house nation (la quoi?).

http://www.slate.fr/story/58041/david-guetta-fuck-you-im-famous

Hit & Run, « par les producteurs de Wedding Crashers » n’a pas l’air terriblement folichon, film de poursuites en bagnoles au canevas classique du couple poursuivi à la fois par la police et par quelques brigands. The Sugarland Express, Vanishing Point et True Romance n’ont pas l’air d’être ici les modèles, la bande-annonce laissant plutôt deviner beaucoup d’heures passées devant Shériff fais-moi peur et son humour pataud. Niveau: un personnage a pour nom Charlie Bronson et Bradley Cooper porte des rastas blondes. Haha.

http://trailers.apple.com/trailers/independent/hitrun/

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Deux films aux sujets similaires mais aux budgets différents se profilent à l’horizon: Olympus Has Fallen et White House Down. Le premier est réalisé par Antoine Fuqua, qui dans le cinéma d’action de série B a quelques bonnes dragées à son actif, Training Day, par exemple. Le second est l’oeuvre de Roland Emmerich, spécialiste des apocalypses en famille que l’on ne présente plus. Tous deux sont basés sur un pitch on ne peut plus parlant: « Die Hard à la Maison Blanche » et racontent donc la prise en otage de la Maison Blanche par des méchants, on ne sait pas encore trop de quelle origine. Chez Fuqua, c’est Jamie Foxx qui interprète Barack Obama. Chez Emmerich, Aaron Eckart est président. On ne sait par contre pas si son personnage est mormon.

http://www.filmschoolrejects.com/news/aaron-eckhart-olympus-has-fallen-kerbl.php

Après Jerry Della Femina il y a 40 ans et son bouquin qui inspira plus tard la série Mad Men et bien évidemment Frédéric Beigbeder et son 99 Francs, voici un énième enfant de pub de première bourre qui dénonce les travers de son boulot dans un livre, intitulé Trust Me I’m Lying. Nom: Ryan Holiday. Profession: directeur marketing chez American Apparel, entre autres choses. Facteur fun: on a beau vouloir dénoncer les pratiques de la pub, on n’en utilise pas moins ses grosses ficelles au moment de vendre sa propre soupe.

http://golem13.fr/ryan-holiday-trust-me-im-lying/

Serge Coosemans

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