Rose au Botanique, « jamais Bruxelles ne me lasse »

Ce mardi 19 novembre, Rose se produisait au Botanique, à Bruxelles © Aurélie Vanoverschelde
Stagiaire Le Vif

Ce mardi 19 novembre, Rose se produisait au Botanique. Généreuse, la chanteuse de 35 ans a offert à ses fans un concert énergique. L’occasion pour elle de redécouvrir ses chansons en live, les plus vieilles comme les nouvelles, issues de son dernier album Et puis juin.

Le concert se passe au Botanique, à l’Orangerie. Avant l’arrivée de Rose, c’est à Manon Ache, chanteuse belge, qu’incombe la lourde tâche d’être la première partie et de commencer à ambiancer la salle. Avec ses bas et son piano rouges, elle fait découvrir au public son univers musical. Un joli moment piano/voix en toute intimité. Dans un sourire, elle confie que l’inspiration lui vient généralement quand elle traverse la ville à vélo.

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Et puis arrive celle qu’on attendait, Rose. Simple, avec une petite touche de folie au niveau de la sangle de sa guitare, un motif léopard. Le spectacle s’ouvre avec la chanson Mais ça va, extraite de son dernier album. Elle enchaine les titres, alternant entre son nouvel album et les deux plus anciens (Les souvenirs sous ma frange et Rose). Pleine d’entrain, elle charrie ses musiciens et fait quelques blagues au public. Malheureusement, ce public n’est que trop peu réceptif. Même la blague foot sur les Diables Rouges et les Bleus ne lui rapporte que quelques (petits) éclats de rire. Deux, trois motivés entonnent en choeur les chansons à plein poumons, mais les autres restent, en silence, bien gentiment enfoncés dans leur siège. Force est de constater que le public se déchaine (un peu) plus sur les mélodies du premier album, l’album éponyme Rose. Tout le monde s’accordera quand même pour frissonner de plaisir quand elle change les paroles en plein milieu de Jamais Paris ne me laisse pour y glisser un « jamais Bruxelles ne me lasse. » Et quand les premières notes de La Liste retentissent, le public se laisse enfin aller, et entre en communion, le temps de la chanson, avec l’artiste.

Arrive déjà l’heure du premier rappel. Les deux, trois motivés se prêtent au classique jeu du « encore! Encore! Encore! » et c’est sans trop de suspense qu’elle réapparait sur la scène. Elle invite le public à s’approcher de la scène. La première ligne se lève comme un seul homme, les autres, trop bien installés sans doute, préfèrent rester assis. Au bout de ce premier rappel, certains quittent déjà la salle, pourtant, elle revient une dernier fois pour chanter une ultime chanson, plus intime, J’ai. Elle s’assied sur le bord de la scène pour terminer dans son public, les larmes aux yeux. Rose quitte la salle, les fans toujours présents gardent un sourire béat accroché à leurs lèvres, et l’émotion reste palpable… Ciao bella!

Aurélie Vanoverschelde

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