Lanegan, roi du désert

Dans la famille Queens of the stone age, je demande le tonton flingué… Jeudi soir, Mark Lanegan a assuré.

L’an dernier, Josh Homme avait déjà débarqué en  » surprise act  » avec ses Them Crooked Vultures (John Paul Jones et Dave Grohl). Cette année, c’est pratiquement toute la clique Queens of the Stone Age qui pose ses flight cases au Pukkelpop. Les reines de l’âge de pierre tournent pour accompagner la réédition de Rated R. Le guitariste Alain Johaness défend son premier album solo apparemment influencé par la musique classique, indienne et le flamenco… Tandis que jeudi, John Garcia jouait, flanqué de musiciens belges et hollandais, du Kyuss au Shelter. Pour peu, on se croirait perdu dans le désert californien aux portes du Rancho de la luna.
Jusqu’ici, Mark Lanegan, qui soit dit en passant se produira le 15 septembre à l’Ancienne Belgique avec Isobel Campbell, a plutôt bien gardé les portes du temple. Accompagné d’un guitariste, l’ex Streaming Tree a balancé l’un des meilleurs concerts de la journée inaugurale. L’un des plus habités aussi. Avec sa voix rocailleuse et ses allures de vieux sage rongé par les excès, Lanegan en impose comme une version moderne de Johnny Cash.
Le 12 août dernier, le pote de Greg Dulli chantait quatre morceaux avec les Queens of the stone age à Los Angeles pour collecter de l’argent et venir en aide au bassiste d’Eagles of death metal récemment frappé par un cancer. Certains spéculent déjà sur des retrouvailles… Nous, on se laisse hypnotiser. Balancer du sable californien dans les yeux.
When your number isn’t up, Don’t forget me… La classe et les frissons. On a même droit à Hit the city, le morceau qu’il chante avec PJ Harvey, sur Bubblegum… Mark attaque.

Julien Broquet à Kiewit

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content