Critique

L’Homme de l’Ouest

© ARD/Degeto
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

C’est un classique du western que programme Arte ce soir. Un classique réalisé par un grand cinéaste du genre, et interprété par un de ses acteurs marquants.

WESTERN D’ANTHONY MANN. AVEC GARY COOPER, JULIE LONDON, LEE J. COBB. 1958. ****
Ce lundi 27 août à 20h50 sur Arte.

Derrière la caméra, Anthony Mann (1906-1967) achève une décennie superbe, qui l’a vu signer une série de westerns inoubliables: Winchester ’73, Les Affameurs, L’Appât, L’Homme de la plaine, surtout. Devant son objectif, Gary Cooper (1901-1961) brille de ses derniers feux. La star aimée du public américain et international mourra d’un cancer de la gorge trois ans plus tard.

Cooper tient ici le rôle d’un homme revenant dans son village natal mais qu’une mauvaise rencontre en chemin obligera à renouer avec un passé violent. Un thème cher à Mann, celui du héros vieillissant, marqué, voyant une mémoire cruelle faire ombre à son présent. Et l’occasion pour l’interprète de Coeurs brûlés, L’Adieu aux armes, L’Extravagant Mr. Deeds, Sergent York et Pour qui sonne le glas de montrer encore une fois l’étendue de son immense talent. Gary Cooper fut nominé à cinq reprises aux Oscars, et en repartit deux fois vainqueur (pour Sergent York et un autre western, le mythique Le Train sifflera trois fois). Une troisième statuette lui fut attribuée en 1961 pour l’ensemble de sa carrière. Mais trop affaibli par la maladie, il envoya pour la recevoir à sa place son collègue et ami James Stewart… par coïncidence l’autre acteur de western préféré d’Anthony Mann.

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