La revanche des nerds.

Les geeks et les nerds, ces fans d’informatique et de SF un peu attardés, ont quitté le petit monde underground d’Internet et se retrouvent maintenant au coeur de la culture mainstream. Nous avons sélectionné pour vous deux films et deux séries pour une première plongée dans leur univers.

Les geeks et les nerds, ces fans d’informatique et de SF un peu attardés, ont quitté le petit monde underground d’Internet et se retrouvent maintenant au coeur de la culture mainstream.
En tant que sujet, dans les films, et dans les séries, comme Chuck ou Ben X. Mais aussi en tant que lanceur de modes. Adidas a sorti cette année une collection Star Wars. Et les fashionistas en chemise à carreaux serrées, petit pulls, et lunettes oversize, ressemblent de plus en plus aux geeks d’hier.
Nous avons sélectionné pour vous deux films et deux séries pour une première plongée dans leur univers.

Le film qui a jeté les bases – Revenge of The Nerds

6 ans après Animal House, avec John Belushi, qui plaçait les fraternités et leurs soirées au centre du film, c’est un autre genre d’étudiants qui débarquaient sur les campus du 7e art. Les Tronches (traduction bancale du nerd anglais), une bande d’étudiants intellos éjectés de leur dortoir par les athlètes de la fac, se retrouvent à fonder leur propre fraternité. Et tous les clichés du film de geek sont jetés. Les sportifs sont méchants. Les filles aiment les sportifs et ça les rend méchantes. Et les intellos que personne n’aime sont gentils.
Mais ça reste un film de l’époque. Qui ne veut rien d’autre que de faire rire. Et qui y réussit. On y retiendra aussi Anthony Edwards, qui passera du rôle de chef des nerds à celui du gentil Dr Greene de Urgences.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Le film aux multiples nerdgasmes – Fan Boys

Le nerdgasme, contraction de nerd et d’orgasme, est la sensation que ressent le nerd quand il trouve une référence à un truc qu’il aime. Observez un geek devant un film. Quand il fait « Ha! C’est une blague en rapport avec réplique de Dark Vador dans l’épisode IV. Muuuuah… », c’est qu’il vient d’avoir un nerdgasme.
Et le moins qu’on puisse dire c’est que Fan Boys en offre un sacré paquet. Quand une bande de de potes, fans de Star Wars de la première heure, apprend qu’un de leurs amis va mourir d’un cancer avant d’avoir eu l’occasion de voir la Menace Fantôme, c’est un road movie qui commence, et qui les mènera jusqu’au ranch de Georges Lucas pour voler une copie du film avant sa sortie. Et au fil du périple, c’est toutes les références de la culture geek qui ressortent. Le conflit entre maniaques de Star Wars et Trekkies accros à Star Trek, les comics, les conférences de fans, … et les problèmes avec les filles.
Et puis, on retrouve dans ce film une série d’acteurs cultes de l’univers de Georges Lucas, comme Carrie Fisher (Leïa), Billy Dee Williams (Lando Calrissian) ou Ray Park (Dark Maul). Et puis il y a William Shatner (Capitaine Kirk, Star Trek), dans son propre rôle plein d’autodérision.
Au final, Fan Boys est un bon film destiné aux ados. Et à ceux qui sont restés les mêmes ados qu’à la sortie de La Guerre des Etoiles en 1977.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

La série qui met tout le monde d’accord – The Big Bang Theory

Lancée en 2007 sur CBS, la série a tout de suite décollé. Elle collectionne depuis les nominations pour diverses récompenses, et en 2009 elle faisait partie des 10 meilleurs programmes télés de l’American Film Institute. Un succès que l’on peut expliquer par l’équilibre qui règne dans la série. Chuck Lorre (Two and Half Men) et Bill Prady, ses créateurs ont réussi à jongler avec les références à la culture geek tout en restant compréhensible pour le commun des mortels.
On y retrouve Sheldon et Leonard, deux docteurs en physique avec de sacrés problèmes relationnels. Sheldon souffre du syndrome d’Asperger, et est apparemment trop intelligent pour le monde dans lequel il vit. Leonard le supporte comme colocataire et réussit à plus ou moins éviter les catastrophes. Jusqu’au jour où Penny, une serveuse blonde, jolie et simplette emménage en face de leur appartement. Rien de bien folichon comme pitch, mais au fil des épisodes les fous rires s’enchaînent, les relations se creusent, et on ne peut pas s’empêcher de s’attacher à ces têtes de lards de personnages.

La série qui a inspiré l’autre – The IT Crowd

La série se concentre sur deux ingénieurs informaticiens, Moss et Roy. Les deux compères ont quitté la cave de leurs parents pour aller s’installer dans celle d’une grande entreprise. Là, ils gèrent l’aide informatique (IT) d’une manière toute personnelle. Puis, Jen une femme qui s’y connait autant en ordinateurs qu’eux en séduction prend la tête de leur service. Ca, c’est pour l’histoire.
Pour la forme, disons que The IT Crowd est une série britannique. Et la critique pourrait s’arrêter là. A peine moins délirant que The Monty Python Flying Circus, à peine moins lourd que Benny Hill. Les personnages sont pourtant attachants, l’humour omniprésent, et les dialogues savoureux. Mais cette folie britannique rend la série assez indigeste pour ceux qui n’ont pas l’habitude de ce style.
Reste que The IT Crowd est souvent cité comme ayant inspiré The Big Bang Theory. Les parallèles sont faciles: deux geeks sans vie sociale, une fille qui débarque. Le genre d’idée qu’on ne peut avoir eu que si on a triché sur son voisin…

David Conte (stg)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content