Au cul du loup

DRAME | Film d’apprentissage, chronique d’un éveil, ce premier long métrage de Pierre Duculot ne manque pas de sensibilité et offre un beau rôle principal à Christelle Cornil.

DRAME | Christina vient de perdre sa grand-mère. Celle-ci lui lègue, à sa grande surprise, une maison qu’elle possédait en Corse. Pour la jeune femme vivant une existence un peu terne et par trop prévisible dans la région carolorégienne, entourée de proches qui l’étouffent (même involontairement), cet héritage au sud sera comme un déclic. Elle fera le voyage, découvrira la demeure abandonnée, loin de tout ou presque (le « cul du loup » du titre). Elle rencontrera aussi un berger. Et elle en apprendra un peu plus sur elle-même… Film d’apprentissage, chronique d’un éveil, ce premier long métrage de Pierre Duculot ne manque pas de sensibilité, présente quelques personnages secondaires mémorables (dont l’un joué par Roberto D’Orazio!), et offre un beau rôle principal à Christelle Cornil. Dommage que le réalisme de la mise en images soit un peu grisaille, et qu’aucun souffle narratif ne vienne soulever une anecdote tout de même un peu fluette.

L.D.