Critique

Les Lyonnais

POLICIER | Après 3 films (Gangsters, 36 quai des Orfèvres, MR 73) et une série (Braquo) filmés côté poulets, l’ancien flicard Olivier Marchal s’intéresse cette fois aux voyous en suivant la trace du fameux gang des Lyonnais.

POLICIER | Après 3 films (Gangsters, 36 quai des Orfèvres, MR 73) et une série (Braquo) filmés côté poulets, l’ancien flicard Olivier Marchal s’intéresse cette fois aux voyous en suivant la trace du fameux gang des Lyonnais, bande de braqueurs ayant sévi en France à la charnière des années 60 et 70. Qu’on ne s’y trompe pas, le fond et la forme ne changent pas d’un iota. Et c’est peu dire que le sempiternel couplet du père Marchal sur le sens des valeurs, l’amitié virile et autre sacrifice rédempteur, entonné sur le mode d’un premier degré aussi démonstratif que passablement risible, commence franchement à lasser, voire même à agacer. Emballé dans un savoir-faire certain, le film fait ainsi surtout la part belle aux visages ténébreux et burinés par les ans de Lanvin et consorts, ainsi qu’aux phrases définitives façon: « La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop. » Qu’on se le dise, Les Lyonnais d’Olivier Marchal sentent la vieille andouillette.

N.C.

LES LYONNAIS, FILM POLICIER D’OLIVIER MARCHAL. AVEC GÉRARD LANVIN, TCHÉKY KARYO, DANIEL DUVAL. 1 H 42. SORTIE: 30/11. *

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