Critique | Musique

John Lindberg’s Tripolar – [A] Live at Roulette, NYC

JAZZ | Le nouveau trio de John Lindberg a pour batteur (et vibraphoniste) Kevin Norton qui fut, comme le bassiste mais une douzaine d’années plus tard, membre de différentes formations dirigées par Anthony Braxton.

JOHN LINDBERG’S TRIPOLAR, [A] LIVE AT ROULETTE, NYC, JAZZWERKSTATT JW 114 (CODAEX). ***

JAZZ | Le nouveau trio de John Lindberg a pour batteur (et vibraphoniste) Kevin Norton qui fut, comme le bassiste mais une douzaine d’années plus tard, membre de différentes formations dirigées par Anthony Braxton. On regrette, à l’écoute de ce live, qu’ils n’aient jamais eu l’occasion d’être associés derrière le génial multi-instrumentiste, car la complicité et la complémentarité qui les lient, dans ce disque enregistré en public, sautent immédiatement aux oreilles et doit être une bénédiction pour le soliste (mais Lindberg et Norton le sont tout autant, solistes) qui a une telle section rythmique derrière lui (mais aussi autour et même devant!). Don Davis sait, avec beaucoup d’intelligence, en profiter pleinement que ce soit aux saxophones alto, soprano et à la clarinette basse. Seules les compositions, dont 4 sur 6 sont signées par Lindberg, ne se distinguent pas par leur originalité foudroyante, la plus intéressante étant One For Ayler, hommage du saxophoniste à l’un des hérauts/héros de la Free Music naissante.

PH.E.

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