Critique

Les Fils de l’homme

Alfonso Cuaron est ce réalisateur mexicain révélé par Y tu mama tambien, et dont on a pu apprécier le travail sur Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban. Dans Les Fils de l’homme, il imagine une humanité devenue infertile.

Nous sommes en 2027, et les humains sont devenus incapables de se reproduire. Dans un contexte marqué par l’autoritarisme du pouvoir et les attentats d’inspiration religieuse, l’apparition d’une jeune femme enceinte va réveiller un fragile espoir… Cuaron a écrit et mis en scène cette singulière histoire avec un réalisme prenant, un sens aigu de l’action et de l’émotion qui captivent le spectateur. Certaines scènes semblent s’inspirer directement d’images violentes de reportage sur la guerre des Balkans ou en Tchétchénie. Clive Owen, une fois de plus excellent, s’inscrit idéalement dans ce cadre où Julianne Moore signe elle aussi une performance de choix. On retrouve avec bonheur, dans un rôle clé, le trop rare Michael Caine. Les Fils de l’homme est un film futuriste dans la meilleure tradition d’un genre qui permet d’aborder des questions cruciales sur l’avenir (ici très sombre) de nos sociétés. Au suspense qui nous tient en haleine s’ajoute une invitation à réfléchir à nos propres valeurs et à la manière de préparer pour notre descendance des lendemains qui ne déchanteraient pas trop…

L.D.

LES FILS DE L’HOMME, FILM DE SCIENCE-FICTION D’ ALFONSO CUARON. AVEC CLIVE OWEN, JULIANNE MOORE, MICHAEL CAINE. 2005.
Ce lundi 22 août à 23h25 sur France 2.

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