La Classe Américaine: des fans ont remonté le film en HD!

Où « La Classe Américaine » est à nouveau visible confortablement, Avey Tare et Antony & The Johnsons sortent de nouveaux disques, et les thrillers tournés « à l’étranger » sont toujours aussi paranos.

C’est la toute bonne nouvelle du moment dans le milieu geek francophone: des fans ont restauré à 99% et en HD La Classe Américaine de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette. Aussi connu sous le nom de Grand Détournement, ce « film » de 1993 est un remontage de séquences de blockbusters célèbres (y jouent Paul Newman, Dustin Hoffman, Robert Redford, John Wayne…) sur lequel on a rajouté des dialogues vraiment drôles et crétins, depuis devenus cultes. Bref, l’ancêtre de Mozinor… Le Grand Détournement était déjà visible sur le net depuis un bout de temps mais dans une version uploadée d’une vieille VHS. Désormais, il peut donc se télécharger en HD. Ce n’est pas tout à fait légal, mais bon…

http://www.ecrans.fr/George-Abitbol-la-haute-definition,11179.html

Après Panda Bear, c’est au tour de Dave Portner, alias Avey Tare, d’un moment délaisser les Animal Collective pour se lancer dans une carrière solo. Down There est le premier disque qu’il sort sous son propre pseudo mais pas le premier enregistré sans son groupe habituel (Avey Tare avait déjà collaboré avec d’autres musiciens et sorti un album avec sa femme). L’oeuvrette est annoncée comme plutôt sombre, dans ses textes du moins, tous hantés par une situation familiale récente pas spécialement riante (maladie, etc…). On a fait la couve des Inrocks pour moins que cela…

http://www.villagevoice.com/2010-10-27/music/avey-tare-goes-nightswimming/

En 1970, And Soon The Darkness racontait l’histoire de deux Anglaises en randonnée cycliste dans la campagne française. Leur popotin aguicheur aidant, elles y rencontraient quelques problèmes d’ordre violent, ce qui fit plus tard dire aux guides touristiques et à la tagline du film: « No one to trust ». En 2010, And Soon The Darkness raconte l’histoire de deux Américaines en vacances picole/bronzette en Argentine. Leur popotin aguicheur aidant, elles y rencontrent également quelques problèmes d’ordre violent et tant leur guide touristique que la tagline du film en revient à ce bon conseil des familles parano: « no one to trust ». Bref, l’un dans l’autre, la moralité tant de l’original oublié que de son remake à priori pas folichon semble bien être « les filles, portez la burqah! ». Mais que fait la laïcité?

1970:

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

2010:

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Journalistes belges, arrêtez de questionner comme des nouilles Antony Hegarty sur sa sexualité, sa voix, sa musique et ses côtés émotifs. Parlez-lui de spiritualité, de voyages et de sciences bizarres. C’est dans votre intérêt, un résultat wtf étant toujours plus passionnant et percutant que de savoir à quel angle les micros ont été placés en studio. La preuve ici, dans une interview donnée à l’occasion de la parution de Swanlights, nouveau disque d’Antony & The Johnsons mais aussi titre d’un nouveau bouquin écrit par le chanteur. Et tournée d’oestrogène pour tous, allez!

http://nymag.com/daily/entertainment/2010/10/antony_johnson_on_hell_chicken.html

Serge Coosemans

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content