Sans laisser de traces : un titre prémonitoire

Il est des titres qui se retournent trop facilement contre les oeuvres qui les portent. C’est le cas de celui-ci. Car de traces, le film de Grégoire Vigneron n’en laissera guère, c’est malheureusement certain…

De Grégoire Vigneron. Avec Benoît Magimel, François-Xavier Demaison, Julie Gayet.

Ce thriller franco-belge, tourné en bonne partie à Bruxelles, prend pour personnage central un jeune homme d’affaires aussi fringant que pressé qui est sur le point de devenir le PDG du groupe industriel où il a fait carrière. Alors que lui et son épouse tentent désespérément d’avoir un enfant, le passé rattrape doublement Etienne (Benoît Magimel).

Il y a d’abord ce copain de lycée qui resurgit par hasard (il est joué par François-Xavier Demaison, ex-interprète de Coluche). Et puis ensuite, à cause d’une imprudence, l’homme auquel Etienne a volé un brevet pour assurer sa progression fulgurante. Bientôt, un accident ressemblant fort à un crime se produira, et tout s’écroulera inexorablement pour notre homme…

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Sur un thème éminemment hitchcockien, Sans laisser de traces propose un spectacle aux traits forcés, manquant de souffle comme de crédibilité. Un triste et peu compréhensible ratage, que le jeu outré des comédiens ne fait rien pour arranger.

L.D.

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