Critique

Tanguy

Le réalisateur de Tatie Danielle épinglait, voici une dizaine d’années, un phénomène de société qui n’est allé que grandissant depuis: celui des enfants devenus adultes mais restant vivre chez leurs parents.

TANGUY, COMÉDIE D’ETIENNE CHATILIEZ. AVEC ERIC BERGER, ANDRÉ DUSSOLLIER, SABINE AZÉMA. 2001. ****
Ce vendredi 1er juin à 20h00 sur La Deux.

Le réalisateur des déjà vachards et délectables La Vie est un long fleuve tranquille et Tatie Danielle épinglait, voici une bonne dizaine d’années, un phénomène de société qui n’est allé que grandissant depuis: celui des enfants devenus adultes mais restant vivre chez leurs parents, ne voulant pas quitter un douillet nid familial qui les préserve des difficultés du dehors. Le prénom Tanguy en est devenu comme une appellation générique. Les spectateurs, surtout, ont pris et prennent encore bien du plaisir à savourer cette histoire de parents aimants, mais tellement à bout de nerfs qu’ils en viennent à souhaiter qu’il arrive quelque chose à un rejeton qu’ils ne peuvent plus voir en peinture. Azéma et Dussollier jouent le jeu à fond, autour du jeune Eric Berger et avec un talent pour l’humour noir qui fait du spectacle un authentique régal.

L.D.

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