Belle du Seigneur goes to Hollywood

Belle du Seigneur devient un film américain, Laurent Garnier rejoint Groland, Ben Stiller et Robert de Niro font encore les mariolles, et Nick Kent sort ses mémoires.

Belle du Seigneur goes to Hollywood. Oui, le chef d’oeuvre de l’écrivain suisse Albert Cohen est en cours d’adaptation cinématographique, avec, hum hum, Jonathan Rhys-Meyers (The Tudors, Mission Impossible 3, Match Point…) dans le rôle de Solal et, hum hum, le supermodèle Natalia Vodanovia (Le Flop des Titans) dans celui d’Ariane. Marianne Faithfull serait également de la partie de ce film co-écrit par le scénariste de Fatal Attraction (ho ho!) et dont le tournage débute en Suisse à la fin octobre.

Mauvais augure ou simple paresse journalistique, voici l’un des premiers articles américains annonçant la production. On y remarquera avec effroi que l’on y parle de Belle du Seigneur comme d’une histoire d’amour se déroulant sur fond de Seconde guerre mondiale. Pour rappel, le roman se termine en 1937. Ca commence fort, donc…

http://nymag.com/daily/entertainment/2010/09/industry_roundup_92.html

Brillez au Trivial Pursuit avant même que la question ne fasse partie des nouvelles versions du célèbre jeu. Qui c’est qu’a fait la musique du nouveau générique de Groland sur Canal+? C’est Laurent Garnier…

http://www.ecrans.fr/Groland-plonge-dans-la-high-tech,10755.html

Resterez-vous amis du Weboscope après cet aveu bouleversant? On a beau trouver les films plutôt piteux et le jeu de Robert De Niro de plus en plus navrant à chaque épisode, cela ne nous empêche pas de sortir de chaque vision d’un film de la série Meet The Parents/Fockers avec la mâchoire déboîtée de rire et des endorphines plein la tête. Little Fockers, troisième pantalonnade opposant Ben Stiller à son beau-père retraité de la CIA n’échappera visiblement pas à la tradition du lâchage complet de zygomatiques; d’autant qu’Owen Wilson et Harvey Keitel (non visible dans la bande-annonce) viennent prêter main-forte au délire.

http://www.traileraddict.com/trailer/little-fockers/international-trailer

Nick Kent, rock critic légendaire du NME des années 70 et aujourd’hui pépère pigiste chez Libération, sort ses mémoires, sous le titre d’Apathy For The Devil. Plus qu’un listing de ses faits d’armes (pour cela, il y a The Dark Stuff, compilation de ses meilleurs interviews et portraits), le bouquin se veut surtout un questionnement sur l’attrait que peut exercer la mythologie rock and roll sur les âmes rebelles, la meilleure façon de se cramer à son feu sacré (Kent fut notoirement junkie durant un long moment) et aussi les désillusions d’un mouvement culturel utopiste devenu industrie à neuneus.

http://www.avclub.com/articles/nick-kent-apathy-for-the-devil,44784/

Serge Coosemans

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