Critique | Musique

Peter Bultink – Aux larmes citoyens

CHANSON ROCK | Ostendais à tête de diablotin, ce Flamand francophile s’émancipe de son Orchestre du mouvement perpétuel -2 albums au compteur- pour un premier solo.

CHANSON ROCK | Ostendais à tête de diablotin, ce Flamand francophile s’émancipe de son Orchestre du mouvement perpétuel -2 albums au compteur- pour un premier solo. Il y mixe une forme de saveur baroque à un français fruité et des manières « engagées », même quand il oppose les « puissants et les impuissants », petit déraillement sémantique sur les tenants du pouvoir. Il évoque parfois un Arno des années 80 (cf. Music), ce qui rappelle que son producteur-arrangeur-claviériste, Serge Feys, fut pendant 20 ans le complice de l’os tendu. De nature éclectique, Bultink passe naturellement d’une chanson quasi classique (le délicieux Tout droit) à des rodomontades électro: dans le frénétique La danse des moutons mais aussi la relecture dance-floor du gainsbourgien Initials B.B. A tenter.

Ph.C.

Peter Bultink, Aux larmes citoyens, distribué par Parsifal. ***

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